Le Réseau des banques centrales et des superviseurs pour le verdissement du système financier (NGFS), mis en place lors du sommet international sur le climat (One Planet Summit) qui a eu lieu à Paris le 12 décembre 2017, a tenu une réunion plénière à Bali en marge des réunions annuelles du FMI et de la Banque Mondiale et publie ce jour son premier rapport d’étape : https://www.banque-france.fr/en/financial-stability/international-role/network-greening-financial-system
Les messages clés du rapport d’étape du NGFS sont les suivants :
Au cours des prochains mois, le NGFS poursuivra l’élaboration de son premier rapport complet dont la publication est prévue en avril 2019.
« Le rapport d’étape du NGFS montre que les banques centrales et les superviseurs comprennent qu’il est urgent d’agir face aux risques liés au climat et à l'environnement. Nous n’y sommes pas encore, mais nous avançons dans la bonne direction en évaluant les risques de façon active et en développant des outils », déclare Frank Elderson, président du réseau.
https://www.banque-france.fr/node/50629
Depuis juin dernier, le NGFS a accueilli les institutions suivantes : Banque de Finlande, Banque centrale du Luxembourg, Financial Services Agency (FSA) du Japon, Banque Nationale de Belgique, Reserve Bank of Australia en tant que membres ; Groupe de la Banque mondiale et Réseau de la banque durable (Sustainable Banking Network) soutenu par l'IFC, Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et Forum de l’assurance durable (Sustainable Insurance Forum – SIF) en tant qu’observateurs. Avec Bank Negara Malaysia qui a rejoint le Réseau le 11 octobre, le NGFS compte à présent 19 membres et 5 observateurs [1].
En étroite concertation avec le Groupe de la Banque mondiale, le NGFS organise également, outre les réunions annuelles, un événement de haut niveau intitulé « Le renforcement de la finance verte – Le nouveau rôle des régulateurs et des banques centrales ». Certains des principaux dirigeants discuteront de la manière dont la réglementation financière peut contribuer à mobiliser la finance classique afin de soutenir la transition vers un développement ainsi qu’une croissance économique durables.
[1] Le nombre total de membres comprend donc désormais les institutions suivantes : Banco de España, Banco de México, Bank Al Maghrib, Banque d'Angleterre, Banque de Finlande, Bank Negara Malaysia (Banque centrale de Malaisie), Banque centrale du Luxembourg, Banque de France / Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht (BaFin), De Nederlandsche Bank, Deutsche Bundesbank, Banque centrale européenne, Finansinspektionen (Swedish FSA), Financial Services Agency (FSA) du Japon, Monetary Authority of Singapore, Banque Nationale de Belgique, Oesterreichische National Bank, Banque populaire de Chine, Reserve Bank of Australia.
Les observateurs recouvrent les institutions suivantes : Banque des règlements internationaux, Banque européenne pour la reconstruction et le développement, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Forum de l’assurance durable (Sustainable Insurance Forum – SIF), Banque mondiale et Réseau de la banque durable soutenu par la Société financière internationale (IFC).