Le microcrédit personnel
Le microcrédit personnel vise à favoriser l’insertion sociale et professionnelle.
Dans la plupart des cas, on constate qu’il finance un projet de mobilité, comme par exemple l’achat ou la réparation d’un véhicule qui permettra d’aller travailler ou de suivre une formation. Le microcrédit personnel peut aussi financer le passage du permis de conduire, une formation, la stabilisation budgétaire, mais aussi la rénovation énergétique d’un logement par exemple.
Dans tous les cas, un accompagnement est mis en place : votre projet est évalué, on vérifie votre capacité de remboursement, souvent des droits sociaux sont ouverts et un accompagnement budgétaire est mis en place, afin de maximiser les chances d’obtention du financement ainsi que d’assurer son bon remboursement.
Le microcrédit personnel a un montant maximal de 8 000 euros et il remboursable sur sept ans maximum.
Le microcrédit professionnel
Le microcrédit professionnel vise à encourager la création ou la reprise d’entreprises de moins de trois salariés. Il permet à terme de favoriser l’emploi.
Le microcrédit professionnel peut venir en substitution ou en complément d’un prêt bancaire classique. Dans certains cas, il peut aussi être à caractère de fonds propres (il est alors assimilé à de l’apport personnel).
Dans le cadre d’un microcrédit professionnel, vous êtes accompagné par des réseaux associatifs ou des structures d'accompagnement tout au long de votre projet : de la construction, à l’évaluation, au financement de votre projet ainsi qu’à son suivi.
Le microcrédit professionnel a un montant maximal de 17 000 euros et il remboursable sur cinq ans maximum.
Les différents acteurs et leur rôle
Le modèle français du microcrédit se caractérise par l’intervention coordonnée de nombreux acteurs publics, associatifs et bancaires, impliqués dans la sélection, le financement et l’accompagnement social des bénéficiaires de crédit. Ces différents acteurs travaillent en réseau dans le cadre de partenariats incluant fréquemment des collectivités territoriales.
Le Fonds de Cohésion Sociale (FCS) a été créé à l’initiative de l’État pour garantir des microcrédits accordés par des établissements de crédit ou des associations habilitées et sécuriser l’ensemble du dispositif. Les quotités de garantie s’échelonnent de 50 % à un maximum de 80 % pour certains publics.