Glossaire
Retrouvez ici le glossaire de la Banque de France
Mesures de la quantité de monnaie en circulation. L’Eurosystème suit trois agrégats, des plus liquides aux moins liquides :
• M1 = pièces + billets + dépôts à vue ;
• M2 = M1 + dépôts à court terme (moins de 2 ans) ;
• M3 = M2 + titres mis en pension, parts ou unités de fonds
+ titres de dette dont la maturité n’excède pas 2 ans.
Taux d’inflation auxquels s’attendent les différentes catégories d’agents économiques (ménages, chefs d’entreprise, intervenants des marchés financiers) pour différents horizons
temporels (1 an, 3 ans, 5 ans, 10 ans, etc.).
Ensemble de mesures gouvernementales qui visent à protéger les consommateurs et les entreprises d’une hausse trop importante des tarifs, en particulier de l’énergie (gaz,
électricité, carburant, etc.).
Principal organe de décision de la Banque centrale européenne. Il se compose des six membres du directoire et des gouverneurs des banques centrales nationales des pays de la zone euro.
Taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) que peut théoriquement atteindre une économie en utilisant pleinement ses capacités de production sans créer de tensions inflationnistes.
Committee on Payments and Market Infrastructures
Capacité d’un pays à gagner des parts de marché à l’export ou à servir sa demande domestique. Elle dépend à la fois des coûts de production domestiques et de facteurs dits « hors‑coûts » comme la qualité des biens et services produits.
Compte résumant les principales transactions d’un pays avec le reste du monde. Son solde correspond à la somme de la balance des biens et services d’une part, et des transferts nets des revenus primaires et secondaires d’autre part.
Financement de la création ou du développement d’une entreprise à risque mais à fort potentiel.
Déclin du niveau général des prix.
Baisse de l’inflation (baisse du taux d’accroissement du niveau moyen des prix).
Ensemble composé de la Banque centrale européenne et des banques centrales nationales des pays ayant adopté l’euro.
Exigences de fonds propres définies pour les banques par la réglementation européenne (CRR [Capital Requirements Regulation] couvrant notamment le standard international du Comité de Bâle), intégrant des exigences individuelles fonction du profil de risque et des exigences supplémentaires fonction des risques dits « macroprudentiels » identifiés au niveau du système financier (réserves additionnelles, aussi appelées « coussins » – utilisables en temps de crise).
Produit d’investissement qui permet de participer au capital d’une entreprise disposant d’un potentiel de croissance élevé. Les fonds de capital-risque sont administrés par des sociétés de gestion.
Ajustement automatique d’un prix ou d’un salaire sur un indice économique donné.
Indice des prix dont la définition et la méthodologie sont harmonisées à l’échelle de l’Union européenne, permettant des comparaisons entre pays.
Mesure d’inflation qui permet de dégager une tendance de fond de l’évolution des prix. Elle traduit l’évolution profonde des coûts de production et la confrontation de l’offre et de la demande. L’inflation sous‑jacente est ainsi plus adaptée à une analyse des tensions inflationnistes, car moins perturbée par des phénomènes exogènes.
Valeur qui partage une distribution en deux parties égales. Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au‑dessus.
IOSCO en anglais : International Organization of Securities Commissions
Clause de financement qui donne un droit égal aux différents créanciers. Le débiteur/l’émetteur s’engage alors à traiter de manière égale tous les créanciers de même rang.
Part du PIB qui n’est pas expliquée par les volumes de capital et de travail utilisés dans le processus de production; elle mesure l’efficacité globale du processus de production.
Caractéristique des protocoles informatiques, développés sur des registres distribués, qui permettent l’exécution automatique d’instructions lorsque certaines conditions préalablement définies sont remplies (smart contracts).
Quantité de biens et de services qu’un revenu permet d’acheter ; il dépend donc à la fois du niveau du revenu et du niveau des prix.
Ponction réalisée sur l’économie d’un pays par l’augmentation du prix de marchandises que ce pays doit importer.
Revenu à la disposition des ménages à des fins de consommation, d’investissement ou d’épargne. Il comprend les revenus d’activité nets des cotisations sociales, les indemnités de chômage, les retraites et pensions, les revenus du patrimoine et les prestations sociales perçues, nets des impôts directs.
Ils mesurent le pouvoir d’achat des salaires nominaux en rapportant ceux‑ci au niveau général des prix.
Taux d’intérêt fixés par la banque centrale d’un pays ou d’une union monétaire. Dans la zone euro, la Banque centrale européenne fixe trois taux directeurs : le taux de la facilité de dépôt, le taux des opérations principales de refinancement, et le taux de la facilité de prêt marginal.
Point de référence théorique du taux d’intérêt au niveau duquel il n’y a ni accélération ni ralentissement monétaires de l’inflation.
Coût réel ou « économique » du crédit (par opposition au coût nominal ou « financier »), qui se calcule en retranchant au taux d’intérêt nominal l’inflation observée ou anticipée.
Taux maximal atteint à l’issue d’une phase de relèvement des taux directeurs par la banque centrale.
Proportion de chômeurs dans la population active (actifs occupés et chômeurs).
Technologie qui permet l’exploitation et l’utilisation de registres distribués (bases de données gérées par les participants, qui enregistrent l’historique des transactions sur des nœuds de manière décentralisée au moyen d’un mécanisme de consensus).
Technique financière qui consiste à céder à une structure ad hoc des actifs financiers tels que des créances bancaires, et à émettre des titres financiers adossés à ces actifs.
Émission d’actifs financiers sous forme de jeton numérique, appelé token, grâce à l’usage de technologies de registre distribué.
Rapport entre le nombre de personnes en emploi et le nombre total de personnes en âge de travailler.
Transferts versés (en espèces ou en nature) à des individus ou à des familles afin de réduire la charge financière que représente la protection contre divers risques (exemples : retraite, assurance maladie, prestations familiales, chômage, aides au logement, minima sociaux, etc.).
Mesure du niveau de profitabilité d’une entreprise ou d’un secteur. En comptabilité nationale, rapport entre l’excédent brut d’exploitation et la valeur ajoutée.