Points clefs
Dans la région, l’activité a progressé de façon modeste dans l’industrie, les services marchands et le bâtiment, dépassant néanmoins les prévisions recueillies en janvier 2024. Les sociétés liées aux secteurs de l’armement et du luxe connaissent une forte activité au contraire de celles qui travaillent pour le bâtiment et la plupart des autres secteurs de l’industrie.
Les difficultés d’approvisionnement se maintiennent au niveau de janvier, surtout dans l’industrie. L’augmentation des délais d’acheminement du fait de la situation en Mer Rouge sont évoqués, ainsi que des solutions de substitution par le transport aérien. L’augmentation des coûts de transport pourrait être inflationniste dans les prochains mois. Les problèmes de recrutement progressent dans les services. Ils décélèrent dans le gros oeuvre et dans une bonne partie des sous secteurs de l’industrie en raison de moindres besoins de main d’oeuvre eu égard à la dégradation de l’activité. Les prix de l’énergie impactent les marges et pèseront encore à l’avenir, surtout dans les services aux contrats moins protecteurs que dans l’industrie. Les services sont aussi très impactés par la hausse des coûts des assurances. Les prix des biens et services sont stables ou en faible hausse. Les carnets de commandes s’effritent à nouveau.
Le mois de mars serait marqué par une stagnation de l’activité dans l’industrie et le bâtiment et une légère progression dans les services. Il se confirme qu’un cycle de hausse des prix, alimenté par l’augmentation des salaires, se met en place dans les services. Les chefs d’entreprise interrogés font part de leur inquiétude en raison de la consommation nationale atone, de la faible dynamique en Chine, des problèmes d’approvisionnement renaissants mais aussi d’un climat anxiogène lié à des difficultés de paiement et des risques grandissants de faillites de clients ou de confrères.