1. Le repli de la détention non résidente des actions françaises se poursuit en 2020
Une baisse simultanée du taux de détention non résidente des actions cotées du CAC 40 et hors CAC 40
Au 31 décembre 2020, la part des non-résidents dans l’actionnariat des 37 sociétés résidentes du CAC 40 s’établit à 39,9 %, en baisse de 0,7 point de pourcentage par rapport à l’année précédente (cf. graphique 1), dans le prolongement du repli engagé en 2014. La détention non résidente du CAC 40 se répartit entre les investissements de portefeuille, à hauteur de 89,6 %, et les investissements directs individuels, à hauteur de 10,4 % (cf. graphique 2). Pour ces derniers, qui traduisent un engagement de long terme, il s’agit du point le plus haut de ces vingt dernières années. Hors CAC 40, la participation des non-résidents dans les sociétés françaises cotées baisse de 1,4 point de pourcentage en 2020. Sur l’ensemble des actions cotées françaises, le taux de détention par les non-résidents diminue de 0,8 point de pourcentage pour s’établir à 36,1 % (cf. graphique 3 infra).
30 % des sociétés françaises du CAC 40 sont détenues en majorité par des non-résidents
Au 31 décembre 2020, 11 des 37 sociétés françaises du CAC 40 sont détenues majoritairement par des non-résidents et 9 sont détenues à moins de 30 % par des non-résidents. Le nombre de sociétés françaises détenues à plus de 50 % du capital par des investisseurs internationaux progresse depuis 2017 (cf. tableau 1 infra). La dispersion des taux de détention par les non-résidents des entreprises françaises du CAC 40, qui progressait depuis 2017, se réduit légèrement. En 2020, pour le premier quart des entreprises les moins détenues par l’étranger, le taux de détention augmente de 1,2 point de pourcentage tandis qu’il diminue de 1,6 point de pourcentage pour le dernier quart des entreprises les plus détenues par l’étranger (cf. graphique 4).
La détention non résidente baisse dans le secteur financier, mais augmente dans les activités en lien avec les technologies
En 2020, le secteur "Technologies et télécoms" enregistre une hausse de sa part de détention non résidente de 5,1 points de pourcentage. À l’inverse, la part de détention non résidente du secteur "Sociétés financières" recule de 3,5 points de pourcentage. Le secteur "Pétrole, gaz, matériaux et industries" reste le plus investi par les non-résidents (cf. graphique 5).
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