1. La détention non résidente des actions françaises
Baisse de la détention non résidente des actions cotées
Au 31 décembre 2017, la part des non‑résidents dans l’actionnariat des 34 sociétés résidentes du CAC 40 s’établit à 42,7 %, en baisse de 2,4 points de pourcentage par rapport à l’année précédente (cf. graphique 1). Cette baisse poursuit le repli engagé en 2014. La détention non résidente dans le CAC 40 se répartit entre les investissements de portefeuille, à hauteur de 91,5 % et les investissements directs, à hauteur de 8,5 %, la part de cette seconde modalité enregistrant une baisse de 0,7 point de pourcentage par rapport à 2016 (cf. graphique 2). Après trois années de baisse consécutives, la détention des non‑résidents dans les sociétés françaises cotées hors CAC 40 augmente de 0,6 point de pourcentage.
Moins de 30 % des sociétés françaises du CAC 40 sont détenues a plus de 50 % par des non‑résidents
Au 31 décembre 2017, parmi les 34 sociétés françaises du CAC 40, seulement 10 sont détenues majoritairement par des non‑résidents, soit une de moins par rapport à 2016 et neuf de moins par rapport à 2013 (cf. tableau 1). Dans l’ensemble, les sociétés qui affichent les baisses les plus importantes du taux de détention par des non‑résidents en 2017 étaient parmi les plus investies par ces derniers en 2016. A l’inverse, les hausses significatives concernent principalement les sociétés les moins investies par les non‑résidents en 2016 (cf. graphique 4). En moyenne, la part de la détention non résidente 5 est plus faible pour les actions dont les cours sont les plus volatils. Cette corrélation en coupe transversale se vérifie quasiment chaque année depuis 2008 et traduit la préférence des investisseurs étrangers pour les valeurs les plus stables, comme l’analyse économétrique le vérifie (cf. annexe 2).
Une baisse de la détention non résidente pour la plupart des secteurs d’activité
Seul le secteur "Technologies et télécoms" enregistre une hausse de sa part de détention non résidente en 2017. La plus forte baisse provient du secteur des "Sociétés financières" (cf. graphique 5).
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