Inflation
En avril, le taux médian de l’inflation perçue sur les 12 mois précédents est resté inchangé, à 3,1 %, pour le troisième mois consécutif. Il s’agit de son niveau le plus bas depuis septembre 2021. Les anticipations d’inflation médianes au cours des 12 prochains mois ont continué d’augmenter, de 0,2 point de pourcentage pour atteindre 3,1 %, le niveau le plus élevé depuis février 2024. Les anticipations à trois ans sont restées inchangées, à 2,5 %. Les anticipations d’inflation à cinq ans sont restées inchangées, à 2,1 %, pour le cinquième mois consécutif. Pour la première fois depuis juillet 2021, les anticipations d’inflation médianes au cours des 12 prochains mois ne se sont pas situées en dessous du niveau des perceptions d’inflation au cours des 12 mois précédents (s’établissant toutes les deux à 3,1 %). L’incertitude autour des anticipations d’inflation au cours des 12 prochains mois s’est également renforcée en avril, atteignant le même niveau qu’en juin 2024. Si l’évolution globale des perceptions et des anticipations d’inflation est restée assez étroitement alignée entre les différents groupes de revenus, au cours des 18 derniers mois, les perceptions et les anticipations d’inflation à court terme pour les quintiles de revenus inférieurs ont été, en moyenne, légèrement supérieures à celles des quintiles de revenus plus élevés. Les participants plus jeunes (18-34 ans) ont continué de déclarer des perceptions et des anticipations d’inflation moins élevées que les participants plus âgés (tranches d’âge 35-54 ans et 55-70 ans), mais dans une moindre mesure que les années précédentes. (Résultats relatifs à l’inflation)
Revenu et consommation
Les anticipations des consommateurs relatives à la croissance du revenu nominal au cours des 12 prochains mois ont diminué pour s’établir à 0,9 %, après 1,0 % en mars. Les perceptions relatives à la croissance des dépenses nominales au cours des 12 derniers mois ont baissé, revenant de 5,0 % en mars à 4,9 %. En revanche, les anticipations relatives à la croissance des dépenses nominales au cours des 12 prochains mois se sont inscrites en hausse, passant de 3,4 % en mars à 3,7 % en avril. Cette hausse a été observée pour tous les groupes de revenus. (Résultats relatifs aux revenus et à la consommation)
Croissance économique et marché du travail
Les anticipations de croissance économique pour les 12 prochains mois sont devenues plus négatives, s’établissant à – 1,9 % en avril après – 1,2 % en mars. Les anticipations relatives au taux de chômage à 12 mois ont augmenté pour s’établir à 10,5 %, après 10,4 % en mars. S’agissant du taux de chômage futur, les anticipations des consommateurs ont continué de n’être que légèrement supérieures aux perceptions du taux de chômage actuel (9,8 %), signe que le marché du travail est globalement stable. Les données trimestrielles ont montré que les personnes interrogées se trouvant au chômage ont fait état d’une diminution de leur probabilité attendue de trouver un emploi au cours des trois prochains mois, revenant de 25,1 % en janvier à 21,9 % en avril. Les participants occupant un emploi ont également indiqué que leur probabilité attendue de perdre leur emploi au cours des trois prochains mois avait baissé, ressortant à 8,4 % en avril contre 8,6 % en janvier. (Résultats relatifs à la croissance économique et au marché du travail)
Logement et accès au crédit
Les consommateurs s’attendent à une hausse du prix de leur logement de 3,2 % au cours des 12 prochains mois, en hausse après 3,1 % en mars. Les ménages du quintile de revenu inférieur continuent d’anticiper une croissance des prix des logements plus élevée que celle prévue par les ménages du quintile supérieur (3,6 % et 3,0 %, respectivement), même si la différence s’est réduite par rapport à la moyenne en 2024. Les anticipations relatives aux taux d’intérêt hypothécaires à 12 mois ont augmenté pour s’établir à 4,5 %, après 4,4 % en mars. Comme au cours des mois précédents, les ménages aux revenus les plus faibles anticipent les taux d’intérêt hypothécaires à 12 mois les plus élevés (5,1 %), tandis que les ménages aux revenus les plus élevés s’attendent aux taux les plus bas (4,0 %). Le pourcentage net de ménages déclarant un durcissement (par rapport à ceux faisant état d’un assouplissement) de l’accès au crédit au cours des 12 mois précédents a légèrement augmenté (passant de 20,2 % en mars à 21,7 % en avril), tandis que le pourcentage net de ceux qui prévoient un durcissement au cours des 12 prochains mois a augmenté plus nettement (passant de 15,5 % en mars à 20,8 % en avril). La part des consommateurs indiquant avoir fait une demande de crédit au cours des trois derniers mois, mesurée sur une base trimestrielle, a augmenté, passant à 15,6 % en avril après 15,0 % en janvier. (Résultats relatifs au logement et à l’accès au crédit)
La publication des résultats de l’enquête sur les anticipations des consommateurs (enquête CES) pour mai est prévue le 1er juillet 2025.
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