Points Clefs
Dans la région, l’activité, en retrait par rapport aux prévisions enregistrées en février 2024, a reculé dans l’industrie, stagné dans les services marchands et le bâtiment. Les secteurs de l’armement et de l’aéronautique connaissent une forte activité mais l’exigence de pouvoir se conformer à des normes ou modèles stricts (par exemple EN910 dans l’aéronautique ) freinent nombre d’entreprises
Les difficultés d’approvisionnement refluent, les délais d’acheminement supplémentaires du fait de la situation en Mer Rouge sont toujours évoqués. Les problèmes de recrutement progressent dans l’industrie, ils se réduisent dans les services et restent assez faibles dans le bâtiment en raison de moindres besoins de main d’œuvre. Les prix des biens et services sont stables et il est devenu difficile de les augmenter dans les secteurs les plus concurrentiels alors que se conjuguent parfois hausse des prix de l’énergie après fin de contrat, progression des salaires, des coûts de certains matériaux et des trans ports. Les carnets de commandes se redressent un peu dans le bâtiment mais restent médiocres dans les autres principaux secteurs.
Le mois d’avril serait marqué par une stagnation de l’activité dans les services, la construction et une légère progression dans l’industrie. Les chefs d’entreprise interrogés ont plusieurs sources d’inquiétude l’atonie de la consommation nationale et internationale, des trésoreries insuffisantes à cause de difficultés de paiement, les risques grandissants de faillites de clients et de confrères. A ces facteurs s’ajoutent la persistance de difficultés d’approvisionnement, et un frémissement à la hausse très récent des prix de quelques matières premières qui ne sera pas facile à répercuter.
Des perspectives de baisse de taux d’intérêt d’ici l’été suscitent des espoirs, surtout dans la construction. Les jeux olympiques sont très rarement évoqués.