La baisse atteint 20 % si l’on compare les seuls mois d’avril de ces deux années. Ainsi, il n’est constaté à ce stade ni effet de rattrapage (après la forte diminution des dépôts en 2020), ni effet quantitatif des conséquences de la crise sanitaire sur le surendettement des ménages.
Une remontée progressive du niveau des dépôts pourrait intervenir dans les prochains mois en lien avec la hausse du taux de chômage. S’agissant de la procédure du droit au compte bancaire, le nombre de désignations de banques réalisées par la Banque de France demeure également plus bas qu’en 2019.
Cette diminution atteint 34% en cumul sur les quatre premiers mois des années 2021 et 2019. Une baisse se constate également pour le nombre d’inscriptions aux fichiers des incidents de paiement ou de crédit et ce, malgré une légère tendance à la hausse entre les mois de février et avril 2021.
En parallèle, la Banque de France a constaté sur les premiers mois de l’année en cours une augmentation des demandes d’information qui lui sont adressées par des particuliers ainsi qu’une progression des visites sur son site Internet sur des sujets touchant à l’inclusion financière : surendettement, droit au compte, problématiques de comptes et frais bancaires, de moyens de paiement ou de fichiers d’incidents, informations sur le microcrédit. Cette tendance, qui reste à confirmer, pourrait refléter un besoin renforcé d’accompagnement des particuliers dans le domaine financier.