Les banques françaises portent près de la moitié de la hausse des crédits aux sociétés non financières et aux ménages de la zone euro en 2017
Bulletin n°217, article 1. Après une forte accélération en 2014, la croissance de la masse monétaire de la zone euro (M3) est stable depuis 2015 (+ 4,6 % en 2017) et provient principalement de la progression des dépôts à vue.
Depuis fin 2016, la composante française croît plus vite que l’agrégat M3 de la zone euro. Sa hausse atteint 8,3 % en janvier 2018, soit trois points au-dessus de celle de l’agrégat M3. Soutenus par des taux d’intérêt bas et par le programme d’achats de titres publics par l’Eurosystème, les concours aux secteurs privé et public constituent les principales sources de création monétaire, aussi bien en France qu’en zone euro. Au sein du secteur privé, près de la moitié des flux annuels de crédits aux sociétés non financières (SNF) et aux ménages proviennent des institutions financières monétaires (IFM) françaises (en 2017, 139,4 milliards d’euros sur un total de 297,2 milliards d’euros en zone euro).