Document de travail

Entreprises risquées et banques fragiles : implications pour la politique macroprudentielle

Mise en ligne le 8 Mars 2024
Auteurs : Tommaso Gasparini, Vivien Lewis, Stéphane Moyen, Stefania Villa

Document de travail n°944. Une hausse du risque de défaut des entreprises augmente la probabilité de défaut des banques tout en diminuant la production et l’inflation, d’après notre analyse sur données américaines. Pour intégrer ces faits empiriques dans une analyse des politiques prudentielles, nous considérons un modèle néo-keynésien dans lequel les entrepreneurs et les banques s’engagent dans un contrat de prêt et sont tous deux soumis au risque de défaut. Dans ce modèle, une vague de défauts d’entreprises entraîne des pertes sur les bilans des banques. Les banques réagissent en vendant des actifs et en réduisant l’octroi de crédit. Ainsi, un secteur bancaire fortement endetté exacerbe les effets récessifs des défauts d’entreprises. Nous montrons que des exigences de capital minimum élevées mises en œuvre conjointement avec un coussin de capital contracyclique sont efficaces pour atténuer les conséquences négatives des chocs de risque des entreprises.

Image WP944
Complementarity of high capital requirements and countercyclical capital buffer

Mots-clés : défaut de banque, coussin de capital, risque d’entreprise, politique macroprudentielle
JEL : E44, E52, E58, E61, G28
 

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