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Chaque établissement financier est libre de contracter avec les réseaux de paiement de son choix pour l’émission de ses cartes de paiement. Il est donc possible que votre établissement financier ne vous propose pas de carte associée au réseau national CB – Cartes Bancaires. 

Dans cette situation, vous pouvez néanmoins exprimer auprès de votre banquier votre intérêt pour le réseau national CB, au moins pour vos paiements en France. Si c’est un critère essentiel à vos yeux, vous pouvez aussi préférer un établissement financier qui proposera une carte co-marquée associée au réseau CB. 
 

Depuis son entrée en application en juin 2016, le règlement européen relatif aux commissions d'interchange offre la possibilité aux professionnels et aux consommateurs de sélectionner le réseau (ou la marque) de carte de leur choix pour effectuer une transaction. Lors d’un achat avec une carte co-marquée, les commerçants, qui supportent les frais de transaction, peuvent présélectionner leur réseau le plus économique pour eux afin de réduire leurs coûts, mais les consommateurs doivent pouvoir choisir la marque qu’ils souhaitent utiliser. La réglementation prévoit ainsi :

  • La présélection d’une marque par le commerçant : Les commerçants peuvent configurer leurs terminaux de paiement avec un choix par défaut, selon la marque la plus économique pour eux. 
  • Le choix final par le consommateur : Les consommateurs ont le droit de passer outre cette présélection automatique, lorsque c'est techniquement possible, en choisissant la marque qu'ils préfèrent parmi celles acceptées par le commerçant.
  • L’information des consommateurs : Les commerçants doivent clairement indiquer aux consommateurs les cartes qu'ils acceptent, par exemple avec l’affichage des logos de réseaux de carte acceptés. Ils veillent également, lorsque cela est techniquement possible, à informer les consommateurs de la manière d’opter pour un autre choix de marque que celui présélectionné par le commerçant.

En fonction de son établissement financier ou de son prestataire, un commerçant peut tout à fait refuser d’accepter les cartes issues d’un réseau de paiement.
 

Un paiement par carte est dit « sans contact » lorsqu’il n’est pas nécessaire d’insérer la carte dans un appareil, par exemple un terminal de paiement ou à un péage autoroutier, et approcher la carte du lecteur suffit. Les messages de paiement sont alors échangés grâce à une technologie de communication sans fil à courte portée – appelée Near Field Communication (NFC) – qui permet à deux périphériques de communiquer entre eux.

Pour utiliser le paiement sans contact, votre carte doit être compatible avec cette fonctionnalité, symbolisée par le pictogramme sur le visuel de la carte. Aujourd’hui, le paiement sans contact est activé par défaut pour la plupart des cartes de paiement. Toutefois, cette fonctionnalité peut parfois être désactivée, par exemple sur l’espace client de banque en ligne depuis votre téléphone mobile, tablette ou ordinateur si votre banque le permet. 

Pour des raisons de sécurité, au-delà de cinq paiements sans contact successifs ou de 150 euros cumulés, il vous sera demandé d’insérer votre carte dans le terminal et de saisir le code confidentiel de la carte pour pouvoir de nouveau payer en sans contact pour vos transactions ultérieures.

Un paiement sans contact peut aussi être effectué avec une carte enregistrée dans un portefeuille électronique sur un téléphone portable.

Dans certains cas, le paiement sans contact est même possible au-delà de 50 euros. Il nécessite alors une authentification de votre part : soit, la saisie du code confidentiel sur le terminal de paiement, si le paiement est effectué avec votre carte (on parle alors de « PIN online ») ; soit, la mobilisation d’un facteur biométrique (ex. empreinte digitale, reconnaissance faciale), dans le cas d’un paiement avec un téléphone ou un autre objet connecté.
 

La sécurité des paiements effectués en ligne (site internet ou application mobile proposée par un commerçant) a été renforcée par le déploiement de l’authentification forte, c’est-à-dire d’une authentification à double facteur.

Désormais, un paiement en ligne doit être validé, par exemple, par :

-    la saisie d’un mot de passe ou d’un facteur biométrique (empreinte digitale, reconnaissance faciale…) sur le téléphone ou tablette du porteur de la carte, sur lequel l’application bancaire a préalablement été installée ;
-    la saisie d’un mot de passe, préalablement choisi par le porteur de la carte ou défini par l’établissement financier lui-même, et d’un code à usage unique reçu par le porteur sur le numéro de téléphone qu’il a communiqué à son établissement financier. 

Certaines exemptions à l’authentification forte existent néanmoins, notamment dans le cas des achats de faible montant.

De plus, les protocoles techniques utilisés pour l’échange des données de paiement, comme par exemple le numéro de carte, permettent de garantir la confidentialité de ces données sensibles.

Cependant, pour tout achat en ligne, le porteur de la carte doit s’assurer de la fiabilité du site de e-commerce : par exemple, un site proposant des produits à des prix défiant toute concurrence peut être un site frauduleux, destiné à intercepter vos données de paiement en vue d’une fraude.
 

La carte de paiement est un instrument principalement destiné à payer des achats et à effectuer des retraits d’espèces.

Elle ne peut être utilisée pour un remboursement que lorsque celui-ci se rapporte à un achat préalablement réglé avec la même carte et auprès du même commerçant : par exemple, lors de l’annulation d’une commande ou du retour d’un article.

Un fournisseur d’énergie, un opérateur de téléphonie mobile ou encore le Trésor public ne vous demandera donc jamais de saisir votre numéro de carte sur leur site internet pour obtenir le remboursement d’une facture ou de votre impôt. Si vous recevez un message comportant une telle demande, prudence : il s’agit probablement d’une tentative de fraude.
 

La plupart des cartes aujourd’hui émises en France, et en particulier les cartes co-marquées (voir ci-dessus), sont des cartes associées à un réseau de cartes international et donc acceptées par les commerçants et les distributeurs automatiques de billets dans la plupart des pays.

Des frais spécifiques, comme une commission de change, peuvent être appliqués par votre établissement financier pour les achats et retraits d’espèces effectués en dehors de la zone euro dans une devise étrangère.

Pour lutter contre la fraude, certains établissements financiers peuvent prévoir par défaut un blocage pour les achats et retraits d’espèces effectués en dehors de l’Union européenne.

Il vous est donc conseillé, avant votre départ, de contacter votre établissement financier pour vérifier l’existence d’un tel blocage et, le cas échéant, en obtenir la levée. Certains établissements permettent de réaliser les opérations de blocage ou de déblocage des paiements à l’étranger directement sur l’espace client de banque en ligne depuis votre téléphone mobile, tablette ou ordinateur.
 

L’Union européenne dispose d’une épargne abondante, mais celle-ci est souvent investie à court terme sur des actifs peu risqués ou à l’étranger.
Face à des besoins d’investissements pour les transitions écologique et numérique, la défense et l’innovation estimés à plus de 900 milliards d’euros supplémentaires par an, le système actuel reposant majoritairement sur le crédit bancaire est insuffisant. L’UEI permettrait alors :

  • de mobiliser cette épargne en Europe via un recours plus important aux marchés de capitaux ;
  • de financer des projets durables et innovants ;
  • de réduire le coût des fonds propres pour les entreprises ;
  • et d’offrir davantage d’opportunités d’investissement aux épargnants.

L’UEI prolonge et modernise le projet d’Union des marchés de capitaux lancé en 2015.
Elle en conserve l’ambition d’intégration financière, mais avec une approche :

  • plus concrète pour les citoyens et les entreprises ;
  • centrée sur l’investissement productif et durable ;
  • complémentaire à l’Union bancaire.

Les épargnants européens pourraient :

  • Bénéficier d’un éventail plus large de produits d’épargne européens, permettant des placements plus diversifiés, liquides et productifs. Accéder à des produits d’épargne à moindre coûts, via une concurrence entre les établissements financiers des différents pays européens,
  • Constituer une épargne de long terme et obtenir un meilleur rendement à risque équivalent ;