Évolutions monétaires dans la zone euro : janvier 2022

Composantes de l’agrégat monétaire large M3

Le taux de croissance annuel de l’agrégat large M3 est ressorti en baisse à 6,4 % en janvier 2022, 
contre 6,9 % en décembre, s’établissant en moyenne à 6,9 % au cours de la période de trois mois 
s’achevant en janvier. Les composantes de M3 ont présenté les évolutions suivantes. Le taux de 
croissance annuel de l’agrégat étroit M1, qui inclut les billets et pièces en circulation et les dépôts à 
vue, a baissé, revenant de 9,8 % en décembre à 9,0 % en janvier. La variation annuelle des dépôts à 
court terme autres que les dépôts à vue (M2 – M1) est ressortie à – 0,1 % en janvier, contre – 1,5 % 
en décembre. Le taux de croissance annuel des instruments négociables (M3 – M2) a diminué pour 
s’établir à 0,6 % en janvier, après 6,6 % en décembre.

S’agissant des contributions des composantes à la croissance annuelle de M3, l’agrégat étroit M1 a 
contribué pour 6,4 points de pourcentage (après 7,0 points de pourcentage en décembre), les dépôts à court terme autres que les dépôts à vue (M2 – M1) pour 0,0 point de pourcentage (après – 0,4 point de pourcentage) et les instruments négociables (M3 – M2) pour 0,0 point de pourcentage (après 0,3 point de pourcentage).
Du point de vue des secteurs détenteurs de dépôts inclus dans M3, le taux de croissance annuel des dépôts des ménages s’est inscrit en baisse à 5,3 % en janvier, après 5,5 % en décembre, et celui des dépôts des sociétés non financières est revenu à 7,5 % en janvier, après 8,5 % en décembre. Enfin, la croissance annuelle des dépôts des institutions financières non monétaires (à l’exclusion des sociétés d’assurance et des fonds de pension) s’est accélérée, s’établissant à 15,0 % en janvier, après 13,2 % en décembre.

Contreparties de l’agrégat monétaire large M3

Traduisant les évolutions des postes du bilan consolidé des institutions financières monétaires (IFM) 
autres que M3 (contreparties de M3), le taux de croissance annuel de M3 en janvier 2022 peut être 
décomposé de la façon suivante : les créances sur les administrations publiques ont contribué pour 
4,4 points de pourcentage (après 4,6 points de pourcentage en décembre), les concours au secteur 
privé pour 4,2 points de pourcentage (après 3,9 points de pourcentage), les engagements financiers à long terme pour 0,2 point de pourcentage (après 0,3 point de pourcentage), la position extérieure 
nette pour – 1,2 point de pourcentage (après – 0,8 point de pourcentage) et les autres contreparties 
de M3 pour – 1,1 point de pourcentage (après – 1,0 point de pourcentage.

Créances sur les résidents de la zone euro

S’agissant de la dynamique du crédit, le taux de croissance annuel des financements totaux accordés aux résidents de la zone euro s’est établi à 6,2 % en janvier 2022, contre 6,1 % le mois précédent. Celui des créances sur les administrations publiques a diminué, s’inscrivant à 10,8 % en janvier, après 11,3 % en décembre, tandis que celui des concours au secteur privé est ressorti à 4,3 % en janvier, après 4,0 % en décembre.

Le taux de croissance annuel des prêts au secteur privé (en données corrigées des cessions de prêts, de la titrisation et du cash pooling notionnel) a augmenté, ressortant à 4,6 % en janvier, après 4,2 % en décembre. S’agissant des secteurs emprunteurs, le taux de croissance annuel des prêts aux ménages, en données corrigées, s’est établi à 4,3 % en janvier, après 4,2 % en décembre, tandis que celui des prêts aux sociétés non financières, en données corrigées, s’est inscrit à 4,4 % en janvier, après 4,3 % en décembre.

Notes :

• Les nouvelles obligations de déclaration dans le cadre du règlement (UE) 2021/379 de la Banque centrale européenne du 22 janvier 2021 concernant les postes de bilan des établissements de crédit et du secteur des institutions financières monétaires (BCE/2021/2) sont entrées en vigueur avec effet à compter de la période de référence de janvier 2022. La mise en œuvre du nouveau règlement et les autres modifications du dispositif et des pratiques de déclaration statistique introduites dans les pays de la zone euro pourront se traduire par des révisions des données provisoires dans les 
communiqués de presse ultérieurs.

• Dans le présent communiqué, les données sont corrigées des effets saisonniers et de calendrier de fin de mois, sauf indication contraire.

• Le secteur privé fait référence aux non-IFM de la zone euro hors administrations publiques. 

• Les liens hypertexte présents dans le corps du texte du communiqué et dans les tableaux en annexe renvoient à des données susceptibles de varier avec les nouvelles publications en raison des révisions. Les chiffres présentés dans les tableaux en annexe correspondent à une photographie des données au moment de la présente publication.