Compte de transactions courantes
Le compte des transactions courantes de la zone euro a enregistré un excédent de 403 milliards d’euros (2,7 % du PIB de la zone euro) sur la période de quatre trimestres s’achevant au troisième trimestre 2024, après un excédent de 191 milliards d’euro (1,3 % du PIB) un an auparavant (tableau 1). Cette évolution s’explique principalement par une augmentation de l’excédent au titre des biens (de 186 milliards d’euros à 365 milliards), et dans une moindre mesure, par une augmentation de l’excédent au titre des services (de 138 milliards à 153 milliards) et du revenu primaire (de 31 milliards à 44 milliards). De plus, le déficit du revenu secondaire a légèrement baissé, revenant de 163 milliards d’euros à 159 milliards.
Les estimations relatives aux échanges de biens ventilés par groupe de produits montrent que, sur la période de quatre trimestres s’achevant au troisième trimestre 2024, l’augmentation de l’excédent du solde des échanges de biens a principalement résulté d’un déficit moins important au titre des produits énergétiques (de 366 milliards d’euros à 267 milliards). En outre, l’excédent au titre des machines et des produits manufacturés a augmenté de 259 milliards d’euros à 306 milliards, tandis que le solde au titre des autres produits est passé d’un déficit de 18 milliards à un excédent de 2 milliards.
L’augmentation de l’excédent au titre des services sur la période de quatre trimestres s’achevant au troisième trimestre 2024 est principalement due à la hausse des excédents au titre des services de télécommunication, d’informatique et d’information (de 162 milliards d’euros à 192 milliards) et des services de voyage (de 51 milliards à 59 milliards), et de la diminution du déficit au titre des autres services aux entreprises (de 48 milliards à 41 milliards). Cette évolution a été en partie contrebalancée par une hausse du déficit au titre des autres services (de 59 milliards d’euros à 82 milliards) et par une baisse de l’excédent au titre des transports (de 8 milliards à 1 milliard).
L’augmentation de l’excédent au titre des revenus primaires sur la période de quatre trimestres s’achevant au troisième trimestre 2024 est principalement due à la hausse des excédents au titre des investissements directs (de 77 milliards d’euros à 109 milliards) et des autres revenus primaires (de 5 milliards d’euros à 15 milliards), en partie contrebalancée par un déficit plus important au titre des portefeuilles d’actions (de 152 milliards d’euros à 186 milliards).