Banques et assurances
Si vous constatez une opération frauduleuse réalisée avec votre carte bancaire, vous devez immédiatement informer votre banque afin de faire opposition à votre carte :
- en contactant directement votre conseiller en agence ;
- en vous rendant sur votre espace client ;
- en appelant le numéro d’opposition propre à votre banque (qui figure notamment sur votre contrat ou au dos des tickets de retrait) ;
- en appelant le numéro spécial du serveur interbancaire : 0 892 705 705 (Tarif : 0,34 € la minute – Ouvert 24h/24, 7j/7).
Ensuite, confirmez par écrit et sans délai l’opposition selon les modalités prévues par votre banque.
Vous devez également demander à votre banque le remboursement des opérations frauduleuses dans un délai maximal de 13 mois après le débit. Ce délai est ramené à 70 jours (le contrat carte peut prévoir un délai plus long, ne pouvant dépasser 120 jours) lorsque l’établissement du bénéficiaire du paiement se situe en dehors de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen (les États de l’Union ainsi que l’Islande, le Lichtenstein et la Norvège).
Vous pouvez également déclarer la fraude auprès de la police ou de la gendarmerie. Cette démarche n’est cependant pas une condition préalable pour que la banque vous rembourse.
Si vous êtes toujours en possession de la carte, vous pouvez signaler la fraude sur la plateforme en ligne Perceval gérée par la Gendarmerie nationale.
L'authentification forte vise à renforcer la sécurité des paiements en ligne et l’accès à un compte par Internet en vérifiant que vous êtes bien à l’origine du paiement ou de la connexion à votre espace client à l’aide d’au moins deux des trois éléments suivants :
- une information que vous êtes seul(e) à connaître : mot de passe, code secret, question secrète, etc.
- l’utilisation d’un appareil qui n’appartient qu’à vous : téléphone portable, carte à puce, montre connectée, etc.
- une caractéristique personnelle : reconnaissance faciale, vocale, empreinte digitale.
Selon les recommandations de l’Observatoire de la sécurité des moyens de Paiement du 16 mai 2023, le paiement au moyen d’une authentification forte permet à votre banque de vérifier que vous êtes bien à l’origine du paiement. L’authentification forte ne signifie pas que vous avez autorisé l’opération et ne justifie pas à elle seule un non remboursement. Pour statuer, votre banque doit analyser un ensemble plus large de critères.
Il s'agit d'une technique frauduleuse appelée « spoofing », qui consiste pour l’escroc à prendre contact avec vous en usurpant le numéro de téléphone de votre banque pour obtenir des informations confidentielles.
Si, à la suite de cette arnaque téléphonique, vous constatez une ou plusieurs opérations frauduleuses sur votre compte, vous devez les signaler à votre banque au plus tard dans les 13 mois de la date du débit. Ce délai est ramené à 70 jours (le contrat carte peut prévoir un délai plus long, ne pouvant dépasser 120 jours) lorsque l’établissement du bénéficiaire du paiement se situe en dehors de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen les États de l’Union ainsi que l’Islande, le Lichtenstein et la Norvège).
La banque devra alors rembourser la somme débitée et remettre le compte dans l'état où il se serait trouvé si l'opération n'avait pas eu lieu. Il n’est pas nécessaire d’avoir souscrit une assurance spécifique pour bénéficier de cette disposition légale.
En cas de désaccord, la charge de la preuve appartient à l’établissement de crédit. Pour refuser de vous rembourser, l’établissement doit démontrer que vous avez été particulièrement négligent dans la conservation de vos données bancaires.
Nous vous recommandons également de déposer plainte dans les meilleurs délais, de contacter INFO ESCROQUERIES au 0805 805 817 et d’effectuer un signalement sur PHAROS (Portail officiel de signalement des contenus illicites de l'Internet).
Il ne faut sous aucun prétexte accepter d’encaisser un chèque pour le compte d’une tierce personne, et ce quel que soit le motif (problèmes bancaires rencontrés par le demandeur, domiciliation à l’étranger ou encaissement de chèque non accessible…). Soyez de surcroît très vigilants quand vous réglez par chèque des transactions qui auraient été conclues dans l’urgence ou dans des conditions qui vous seraient trop favorables. Une telle situation est généralement suspicieuse.
Il s’agit en effet très souvent de chèques frauduleux : la tierce personne vous demandera de lui reverser la somme encaissée, éventuellement contre la promesse d’une rémunération. Dans une telle situation, vous participeriez alors à un dispositif de blanchiment tout en devenant vous-mêmes victimes de fraude. En effet, lorsque les chèques seront finalement rejetés, parfois plusieurs jours après leur encaissement, les fonds alors crédités vous seront retirés et il vous sera impossible de récupérer l’argent remis entre-temps à cette tierce personne.
Il ne faut pas non plus accepter un chèque qui ne correspond pas à ce qui a été convenu au moment de la vente d’un bien ou d’un service (par exemple des achats sur internet). Ce cas de figure peut se rencontrer lorsque vous recevez un chèque d’un montant trop élevé et qu’on vous demande de rembourser le trop-perçu par virement. Là aussi, vous risquez le rejet du chèque a posteriori.
Le chèque n’est pas un moyen de paiement garanti et il peut toujours vous revenir impayé. Une vigilance s’impose également pour les chèques de banque, qui peuvent également être fraudés. Si la situation vous le permet, demandez à votre interlocuteur de régler par un autre moyen de paiement.
Si vous découvrez des annonces illicites sur internet qui seraient liées à la fraude au chèque, vous pouvez les signaler sur la plateforme PHAROS du ministère de l’Intérieur.
Pour en savoir plus sur les arnaques aux moyens de paiement, cliquez ici.
1. Calculez votre capacité d'épargne
Faites le point sur vos revenus et vos dépenses régulières. Le bon niveau d’épargne est celui qui ne met pas votre budget dans le rouge.
Ayez le bon réflexe : pensez à épargner, même de petites sommes, régulièrement et tout au long de votre vie.
2. Définissez l'objectif de votre épargne
De manière générale et avant de vous fixer sur un produit d’épargne (épargne bancaire, produit d’assurance ou placement financier), déterminez si votre objectif d’épargne est de court terme ou de précaution, de moyen voire de long terme :
- Financer un projet (voyages, achat important…) ;
- Pouvoir faire face à une dépense imprévue (réparation ou remplacement d’un bien…) ;
- Faire face à une baisse temporaire de revenus ou à une période d’inactivité entre deux emplois ;
- Préparer l’achat d’un bien immobilier ;
- Financer les études de vos enfants ;
- Préparer des projets de long terme (retraite, transmission de capital…) ;
- …
Tous les produits d’épargne ne répondent pas aux même besoins. Les produits d’épargne bancaire ne sont traditionnellement pas destinés à financer des projets de long terme.
3. Déterminez l'horizon de votre placement
- Il dépend de votre objectif et de votre capacité d’épargne
- Il vous permet d’identifier les produits d’épargne adaptés
4. Évaluez le niveau de risque que vous êtes prêt(e) à prendre
- Aujourd’hui, il n’existe plus de produit offrant un rendement élevé, garanti et disponible à tout moment
- Gardez bien en tête : il n’y a pas de rendement élevé sans risque élevé !
5. N’oubliez pas de diversifier vos placements
- La diversification permet de répartir le risque et ainsi le réduire
Il existe deux grandes catégories de produits d’épargne bancaire :
- Les produits d’épargne sont dits réglementés lorsque leurs conditions de détention (un seul par personne), leur taux de rémunération et leurs règles de fonctionnement sont fixés par l’État.
Il en est ainsi du livret A, du livret de développement durable et solidaire (LDDS), du livret d’épargne populaire (LEP), du compte d’épargne-logement (CEL), du plan d’épargne-logement (PEL) ou encore du livret jeune.
- Les établissements bancaires peuvent également proposer des livrets d’épargne non réglementés. Il s’agit de livrets classiques (compte sur livret, compte à terme) dont les conditions d’ouverture (une personne peut détenir plusieurs livrets) et de fonctionnement sont fixées, dans une large mesure, par les banques qui les commercialisent.
Pour connaître les spécificités de chacun des produits (personnes éligibles, conditions de rémunération ou de fonctionnement…), consultez nos rubriques dédiées.
Les produits d’épargne bancaire sont généralement destinés :
- à une épargne de court terme ou de précaution (financer un projet, pouvoir faire face à une dépense imprévue ou à une baisse temporaire de revenus) : livret A, LDDS , livret d’épargne populaire (…) ;
- ou à une épargne de moyen terme, en particulier pour les produits destinés à la préparation d’un achat immobilier comme le Plan d’épargne-logement (PEL) ou le Compte épargne logement (CEL).
À la différence de l’épargne financière (assurance vie investie en unités de compte, placement en actions ou obligations, etc.), l’épargne bancaire ne comporte pas de risque de perte en capital.
Sans frais, elle est souple et le plus souvent disponible à tout moment. En revanche, elle rapporte peu.
Par ailleurs, que l’épargne bancaire soit réglementée ou non réglementée, les fonds sont garantis à hauteur de 100.000 euros par déposant et par établissement.
Soyez attentif :
- au taux de rémunération, aux conditions de souscription et de fonctionnement ainsi qu’à la fiscalité du produit. Certains, comme le compte sur livret, sont soumis aux prélèvements sociaux et à l’impôt sur le revenu, ce qui en diminue leur rémunération réelle ;
- aux taux promotionnels affichés par les livrets bancaires. Ils sont appliqués sous conditions et limités le plus souvent à quelques mois.