1. La détention non résidente des actions françaises
Baisse du taux de détention non résidente d’actions du CAC 40 et hausse de celui des actions cotées hors CAC 40
Au 31 décembre 2018, la part des non-résidents dans l’actionnariat des 36 sociétés résidentes du CAC 40 s’établit à 42,2 %, en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport à l’année précédente (cf. graphique 1 ci-dessous). Cette baisse s’inscrit dans le prolongement du repli engagé depuis 2013.
La détention non résidente dans le CAC 40 se répartit entre investissements de portefeuille, à hauteur de 90,6 %, et investissements directs individuels, à hauteur de 9,4 % (cf. graphique 2 ci-contre).
Sur l’ensemble des actions cotées françaises, le taux de détention par les non-résidents s’accroît quelque peu, de 0,4 point de pourcentage en 2018 et s’établit à 37,8 %. Deux effets se cumulent :
- la baisse importante de la part de la capitalisation hors CAC 40 contribue à la hausse du taux de détention non résident ;
- en parallèle, la participation des non-résidents dans les sociétés françaises cotées hors CAC 40 augmente légèrement pour atteindre 27,6 % (cf. graphique 3 ci-après).
Moins de 30 % des sociétés françaises du CAC 40 sont détenues à plus de 50 % par des non-résidents
Au 31 décembre 2018, dix des trente‑six sociétés françaises du CAC 40 sont détenues majoritairement par des non-résidents, soit quatre de moins par rapport à 2015, dernière année avec un indice CAC 40 à 36 entreprises françaises (cf. tableau 1 et graphique 4).
La dispersion des taux de détention par les non-résidents des entreprises françaises du CAC 40 s’accentue en 2018. Pour le premier quart des entreprises les moins détenues par l’étranger, le taux de détention diminue de 5 points de pourcentage, tandis qu’il augmente de 2 points de pourcentage pour le dernier quart des entreprises les plus détenues par l’étranger.
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