paiement sans contact refusé
Il existe trois façons de régulariser une « interdiction bancaire d'émettre des chèques » :
- Une nouvelle présentation du chèque : si vous avez reconstitué une provision suffisante sur votre compte, vous pouvez contacter le bénéficiaire pour l'informer qu'il peut à nouveau encaisser le chèque. Le justificatif de la régularisation est alors constitué par votre relevé bancaire qui atteste du débit en compte dudit chèque.
- La restitution du chèque : si vous avez la possibilité de prendre contact directement avec le bénéficiaire du chèque, vous pouvez le régler par un autre moyen (par exemple en espèces) et obtenir ainsi qu'il vous rende le chèque rejeté. Le chèque ainsi récupéré doit alors être restitué à votre banque, car il constitue la seule preuve de la régularisation.
- Le blocage de la provision : si vous apportez les fonds nécessaires sur votre compte, vous pouvez demander à votre banque de bloquer la provision du chèque impayé. La provision ainsi constituée est alors destinée exclusivement à payer le chèque lorsqu'il sera à nouveau encaissé par le bénéficiaire. Tant que le chèque ne sera pas présenté, le blocage sera maintenu, jusqu'à la date limite d’encaissement du chèque, exactement 1 an et 8 jours. Si à cette échéance, le chèque n’a toujours pas été encaissé, vous pourrez demander le déblocage des fonds constituant la provision.
Une fois la situation régularisée, quelle que soit l’option retenue, votre banque fera le nécessaire auprès du Fichier Central des Chèques (FCC) pour lever votre inscription. Vous pourrez alors de nouveau émettre des chèques.
À défaut de régularisation, vous êtes inscrit au Fichier Central des Chèques (FCC) pendant une durée de 5 ans.
Si vous avez transmis par erreur un virement sur un compte détenu par le trésor Public auprès de la Banque de France, il n’est pas utile de contacter directement cette dernière qui n’est pas habilitée à débloquer ce type de situation.
Toutefois, vous pouvez demander à votre Banque un retour des fonds de l’opération. Si votre Banque ne parvient pas à récupérer les fonds, vous pouvez lui demander toutes les informations utiles sur les coordonnées du compte sur lequel les fonds ont été virés pour vous permettre de régler la question avec le bénéficiaire (centre des impôts, hôpital…) par voie amiable ou judiciaire.
Dans l’hypothèse où vous avez connaissance du nom exact du destinataire des fonds, vous pouvez prendre directement contact avec lui.
La recherche de financement est une problématique majeure dans la vie d’une entreprise. La Banque de France peut vous accompagner dans votre démarche et vous faire gagner du temps. Vous pouvez contacter le correspondant TPE/PME de votre département (Contacts des correspondants TPE en région, numéro vert TPE (banque-france.fr).
Lorsqu’une contrepartie d’un autre pays de la zone euro souhaite mobiliser des créances de droit français, la contrepartie étrangère doit suivre la procédure établie par la Banque centrale de sa juridiction. C'est en effet la Banque centrale de sa juridiction, et non l'établissement contrepartie lui-même, qui établira le contact avec la Banque de France permettant à ce dernier de mobiliser ces créances dans le cadre du CCBM.
Les principaux bénéfices liés au passage à la facturation électronique pour les TPE-PME sont :
- Une réduction des coûts de traitement ;
- une accélération du processus et ainsi un meilleur respect des délais de paiement ;
- une traçabilité accrue grâce au partage des statuts de traitement, facilitant ainsi l’obtention d’une piste d’audit fiable (PAF) ;
- de nouvelles possibilités en matière de gestion de trésorerie (paiements anticipés, refinancement, prévisions, escompte dynamique) ;
- une mise en conformité avec la réglementation fiscale.
- une préparation aux obligations réglementaires à venir de e-invoicing et e-reporting
Enfin, au regard de l’administration fiscale, la facture constitue un document fondamental justificatif de la collecte de TVA pour le fournisseur et de sa déductibilité pour le client. En satisfaisant aux obligations d’archivage des factures et pièces justificatives afférentes, le passage à la facture électronique est souvent synonyme de mise en conformité, tant avec la réglementation fiscale actuelle qu’avec celle à venir. Celle-ci exigera en effet, à partir de 2024, une généralisation de la facturation électronique entre entreprises, ainsi que la déclaration en temps réel, voire préalable, des données associées à envoyer à l’administration fiscale.
NON, sauf exceptions.
Une banque peut refuser de vous ouvrir un compte alors qu’elle a été désignée par la Banque de France dans le cadre de la procédure de droit au compte dans les cas suivants :
- Si vous avez déjà un compte de dépôt dans l’établissement désigné ou dans un autre établissement ;
- Si vous ne fournissez pas les justificatifs demandés par la banque dans le cadre des dispositions concernant la Lutte contre le Blanchiment et le Financement du Terrorisme.
Vous pouvez contester votre inscription au FCC auprès de votre banque lorsqu'elle résulte d'une erreur de celle-ci ou lorsque vous démontrez que l'évènement ayant entraîné l'incident ne vous est pas imputable.
- Pour une interdiction d'émettre des chèques : si la banque donne suite à votre demande, elle doit saisir la Banque de France au plus tard dans les dix jours ouvrés suivants et vous en aviser dans le même délai. La Banque de France annule la déclaration d'incident de paiement et la mesure d'interdiction d'émettre des chèques prise par votre banque cesse alors d'avoir effet. En revanche, le silence de votre banque à l'issue du même délai vaut refus. En cas de désaccord avec votre banque sur votre inscription au FCC, vous pouvez saisir le tribunal civil.
- Pour un incident sur carte bancaire : si la banque donne suite à votre demande, elle doit saisir la Banque de France au plus tard dans les deux jours ouvrés à compter du constat de l'existence du motif d'annulation. La Banque de France annule l'inscription dès réception.
Votre banque vous informe sans délai et par écrit de l'annulation de votre inscription. En cas de désaccord avec votre banque sur votre inscription au FCC, vous pouvez saisir le médiateur de votre banque.
Le terme « Big Techs » désigne les entreprises qui dominent le secteur des technologies de l’information et de la communication. Parmi ces sociétés, l’on compte les GAFAM américaines (en référence à Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), mais également les entreprises chinoises connues sous l’acronymes BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi).
Bien que présentes sur un large spectre d’activités allant du e-commerce aux équipements électroniques, ces sociétés investissent de manière croissante les services financiers. Elles capitalisent en effet sur les données recueillies dans le cadre de leurs activités, et profitent de leur positionnement d’interface pour offrir notamment des services de paiement à leurs clients. A l’heure actuelle, leur principal segment d’activité dans la sphère du paiement concerne les portefeuilles électroniques ou wallets.
Vous pouvez être amené à communiquer votre RIB dans plusieurs cas.
- Pour recevoir des virements sur votre compte :
Si un particulier, un organisme ou une entreprise, vous doit de l’argent, doit vous verser des prestations ou votre salaire par exemple, ils auront besoin de votre RIB et plus particulièrement de votre IBAN, qui y est présent, afin d’émettre un virement SEPA de leur compte en direction de votre compte.
Pour en savoir plus sur le virement SEPA, cliquez ici.
- Pour permettre des prélèvements sur votre compte :
Si vous devez de l’argent à une entreprise ou un organisme (factures récurrentes, impôts, …), vous pouvez vouloir qu’ils prélèvent directement votre compte. Pour cela, il faudra compléter une autorisation de prélèvement, l’accompagner d’un RIB et la transmettre à cette entreprise ou organisme qui se chargera alors d’initier un prélèvement sur votre compte.
Pour en savoir plus sur le prélèvement SEPA, cliquez ici.