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Présentation des statistiques de fraude au 1er semestre 2024 par l’OSMP
Intervenant

Denis Beau, Premier sous-gouverneur de la Banque de France
Mise en ligne le 21 Janvier 2025

Paris, 21 janvier 2025
Présentation de Denis Beau, Sous-gouverneur de la Banque de France et président de l’Observatoire de la Sécurité des Moyens de Paiement
Julien Lasalle, secrétaire de l’OSMP
Slide 1 – Par Denis Beau
Mesdames, Messieurs,
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue à cette présentation des statistiques de fraude aux moyens de paiement scripturaux les plus récentes collectées par l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement, statistiques qui portent sur le 1er semestre 2024.
Nous avons organisé cette présentation en trois temps :
- Le premier porte sur les évolutions d’ensemble les plus notables au 1er semestre 2024 de l’usage et de la fraude aux moyens de paiement scripturaux ;
- Le deuxième est consacré à un focus sur quatre évolutions notables au regard des priorités de l’Observatoire en matière d’action de prévention de la fraude ;
- Le troisième consistera en un rappel des principaux conseils de prudence promus par l’Observatoire en matière d’utilisation des moyens de paiement scripturaux pour prévenir la fraude, en particulier par manipulation.
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Concernant d’abord l’évolution de l’usage des moyens de paiement scripturaux, les données du premier semestre 2024 montrent une stabilisation des montants totaux échangés (avec moins de 1% de croissance sur un an) à 17 231 milliards d’euros contre 17 079 milliards d’euros au premier semestre 2023. Les virements représentent toujours une part prépondérante (89%) des montants échangés.
Toutefois, à l’instar de ce qui a pu être observé ces dernières années, l’usage de moyens de paiement innovants affiche des taux de croissance élevés tandis que l’usage du chèque poursuit sa décrue :
- Ainsi alors que les montants échangés par virement affichent une certaine stabilité (+1,3%), l’usage du virement instantané continue de s’intensifier avec des montants échangés avec ce moyen de paiement en hausse de +47 % (à 113,2 milliards d’euros au premier semestre 2024 contre 77,1 milliards d’euros au premier semestre 2023)
- Cette croissance du virement instantané contraste avec celle du chèque qui enregistre une baisse de 17% des montants échangés
- Le montant total des échanges par prélèvements reste par ailleurs quasiment stable avec une variation de - 0,5% entre le S1 2023 et le S1 2024.
Pour ce qui est des volumes d’opérations, les données du premier semestre 2024 (partie droite du slide) montrent une croissance de +4,5% avec 16,3 milliards de transactions contre 15,6 milliards au premier semestre 2023. Le premier moteur de cette croissance demeure la carte, qui reste le moyen de paiement scriptural préféré des français. Son usage continue de progresser de +5,4%, de sorte que sa part du nombre total de transactions (y compris retraits d’espèces) se maintient autour de 64% (64,4 % au S1 2024). Dans les modalités d’usage de la carte, on observe que la croissance du paiement sans contact commence à s’essouffler (+0,4 % en volume), même si une de ses composantes, le paiement avec un mobile, continue son essor (+61 % en volume).
Comme on peut l’observer quand on analyse l’usage des moyens de paiement par montants échangés, l’analyse en fonction du nombre de transactions montre que la croissance des transactions est également tirée par les nouveaux usages des moyens de paiement : c’est le cas du paiement par carte sans contact avec un mobile, dont je viens de parler et qui représente désormais 14% des transactions par carte au point de vente, mais aussi du virement instantané dont le nombre croît de plus de 70%. Le virement instantané représente désormais 9,3 % du total des virements émis (contre 6,4 % en 2023).
En revanche, la part du chèque continue de décroître, avec une baisse de 12,4% du nombre de chèques émis. Le chèque ne représente plus que 2,4% des transactions en nombre.
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Dans ce contexte de progression de l’usage des moyens de paiement scripturaux, la fraude s’est orientée légèrement à la baisse au premier semestre 2024. Elle s’est élevée à 584,6 millions d’euros, soit une baisse de 1 % par rapport au premier semestre 2023 (590 millions d’euro de fraude au premier semestre 2023).
La répartition de cette fraude que vous voyez (dans le quadrant en haut à gauche) continue à évoluer et se subdivise désormais principalement en trois grands ensembles :
- Les paiements et retraits par carte, dont la part dans la fraude reste au premier rang puisqu’ils représentent 43% des montants totaux fraudés ; cette part est en légère progression par rapport à 2023 (où elle représentait 41,5%)
- Les paiements par virements, qui se situent désormais au second rang en termes de montant de la fraude, à 29%
- Les paiements par chèques, dont la part des paiements fraudés est en baisse et passe au troisième rang, à 25%, contre 31% en 2023, en raison de la baisse de son usage
Le nombre d’opérations frauduleuses augmente, en revanche, de 12% et s’établit à 3,9 millions (pour rappel : 3,5 millions de transactions au cours du premier semestre 2023). Il demeure très fortement dominé par les transactions par cartes.
La part des transactions par carte dans le nombre total des transactions frauduleuses est de 95% au premier semestre 2024, stable par rapport au 2nd semestre 2023.
L’analyse des taux de fraude par moyen de paiement et canaux d’initiation (bas du slide) montre un profil d’ensemble assez stable avec cependant deux évolutions notables :
Alors que la fraude aux paiements émis par des professionnels demeure stable à un niveau très faible, comme pour le paiement par carte de proximité des particuliers, l’orientation à la baisse du taux de fraude sur les paiements à distance, par carte et virement, s’étend aux paiements hors internet ; de même, le taux de fraude sur le chèque est reparti à la baisse en revenant de 78 € pour 100 000 € de paiement à 72 € de fraude pour 100 000 €. Ces évolutions sont à rapprocher des priorités d’action et les recommandations de l’Observatoire que nous avons rappelées lors de la présentation de notre dernier rapport annuel, dont l’impact apparemment positif est donc encourageant. Il s’agit de :
- La lutte contre la fraude par manipulation
- Le renforcement de la lutte contre la fraude aux chèques
- Le renforcement de la sécurité des virements en particulier dans un contexte de développement du virement instantané
- Le déploiement d’un plan de lutte contre la fraude sur les paiements par carte à distance non sécurisés
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J’en viens maintenant aux focus sur 4 évolutions qui retiennent l’attention au regard des priorités de l’Observatoire en matière d’actions de prévention de la fraude. La première concerne l’évolution de la fraude par manipulation.
Les statistiques de fraude du 1er semestre 2024 montrent en effet qu’après une nette progression de la part de cette fraude dans la fraude totale de 21,6% en 2021 à 31,7% en 2023, le 1er semestre 2024 enregistre une inflexion à la baisse de -2% par rapport au 1er semestre 2023, -9% par rapport au 2nd semestre 2023, parallèlement à la mise en œuvre des actions promues par l’Observatoire, c’est-à-dire :
- D’une part, la sensibilisation des consommateurs, avec la campagne associant l’OSMP et la BdF en partenariat avec Bercy et la FBF, mais aussi les actions individuelles de sensibilisation conduites au niveau de chaque PSP, des fédérations et associations professionnelles, par les associations de consommateurs ou encore par les administrations (par exemple, l’ANSSI via cybermalveillance)
- D’autre part, le développement de dispositifs permettant de lutter contre ce type de fraude par les prestataires de service de paiement, avec notamment un renforcement des capacités de détection par des outils de de scoring, l’utilisation de techniques avancées notamment à base de l’intelligence artificielle pour mieux identifier les opérations à risque, et des parcours-client plus sécurisés, en particulier dans les étapes d’authentification
On peut espérer que cette tendance à la baisse de la fraude par manipulation va se prolonger au 2nd semestre 2024 et en 2025 sous l’effet de la poursuite des actions de sensibilisation et d’amélioration des dispositifs techniques, ainsi que sous l’effet :
- D’une part de l’entrée en application du mécanisme d’authentification des numéros (MAN) qui a pour objectif d’obliger les opérateurs à couper les appels non authentifiés utilisant un numéro français, en application de la loi Naegelen de juillet 2020. Depuis septembre 2024, l’obligation de coupure des appels non authentifiés concerne les appels entre lignes fixes (hors réseau téléphonique commuté (RTC), correspondant aux lignes cuivre historiques en cours de décommissionnement). L’extension de ce filtre aux lignes mobiles est largement avancée et sera terminée à la fin du mois ;
- D’autre part de la mise en œuvre de la vérification de la cohérence entre l'IBAN et le nom du bénéficiaire du virement qui interviendra en octobre 2025, et permettra de lutter contre les usurpations d’IBAN (notamment dans les envois de factures).
Slide 5 – Par Julien Lasalle
Notre deuxième focus porte sur le chèque, qui reste l’instrument de paiement le plus fraudé en proportion ; c’est la raison pour laquelle l’Observatoire a adopté en 2021 un ensemble de 10 recommandations, dont l’une d’entre elles portait sur les outils de mesure de la fraude, afin de distinguer deux composantes :
- D’un côté, il y a la fraude avérée (qui a donc eu lieu et généré un préjudice financier) qui est en baisse par rapport à 2023 et s’établit à 72 euros pour 100 000 euros de paiements ;
- De l’autre, il y a la fraude déjouée (le chèque a été remis à l’encaissement par le client mais l’établissement n’a pas mis les fonds à sa disposition, estimant un risque de fraude qui a été confirmé lors du traitement du chèque) qui s’élève à 46 euros pour 100 000 euros de paiements, ce qui représente 94,5 millions d’euros de fraude évitée ;
- 40 % de la fraude est ainsi déjouée, une proportion stable par rapport à 2023 et qui souligne l’arrivée à maturité des systèmes de détection des fraude mis en place par les établissements bancaires à la suite de la publication des recommandations de l’Observatoire.
Il reste néanmoins deux points d’attention que l’Observatoire souhaite rappeler aujourd’hui :
- D’une part, 55% de la fraude sur les chèques a pour origine le vol de chèques, principalement dans les circuits de distribution, sachant qu’environ 2/3 des chéquiers sont acheminés par voie postale. Cette situation est d’autant plus risquée en cas de renouvellement automatique car le client n’a parfois même pas conscience de l’envoi par sa banque de son chéquier. C’est pourquoi l’Observatoire recommande de privilégier la remise de chéquier en agence, ce qui doit être autant que possible facilité par les banques qui disposent d’un réseau, notamment en proposant cette option et en s’abstenant de la facturer davantage que l’envoi à domicile. Si l’envoi est la seule solution possible, il est recommandé d’opter pour un courrier suivi afin d’assurer une traçabilité de bout en bout de l’acheminement du chéquier et de pouvoir être réactif en cas de non-réception. Dans ce cas, le client doit être informé de l’envoi et des informations de suivi (par SMS, mail, message push dans l’app bancaire…), pour lui permettre d’y être attentif et bien suivre la bonne réception du chéquier. Dans le cas contraire, la mise en opposition du chéquier doit être faite le plus rapidement possible, et gratuitement pour le client.
- D’autre part, le premier vecteur d’écoulement de chèques frauduleux repose sur ce que l’on appelle familièrement la « fraude à la mule » : une approche où les fraudeurs font supporter le risque de l’opération à des complices recrutés sur internet (appelés des « mules ») :
- Le fraudeur constitue un stock de chèques frauduleux à encaisser : il s’agit le plus souvent de chèques volés, mais il peut y avoir également des chèques falsifiés (par surcharge, grattage, gommage…) ou des contrefaçons de chèques (produits par le fraudeur lui-même, par exemple au moyen de modèles trouvés sur le dark web)
- Le fraudeur recrute sur internet ses complices : soit par des petites annonces sur les réseaux sociaux, en proposant des gains faciles ; soit via les sites de rencontre par des techniques de chantage affectif ;
- Les complices sont invités à encaisser les chèques et à reverser immédiatement les fonds au fraudeur, par virement ou en espèces ;
- À l’issue du processus interbancaire de traitement, les chèques finissent par être identifiés comme frauduleux et les opérations d’encaissement sont annulés ; les complices se retrouvent alors piégés, puisque leur compte est débité de la somme des chèques frauduleux encaissés, entrainant des difficultés vis-à-vis de leur banque (qui les considère plus comme des fraudeurs que comme des victimes).
Face au développement de ces pratiques, l’Observatoire a incité les établissements à développer des dispositifs de temporisation des remises atypiques, tout en conduisant des actions de communication visant à rappeler que l’encaissement de chèques pour compte d’autrui est à la fois dangereux et illégal.
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Le troisième point d’attention porte sur la sécurité du virement, et en particulier du virement instantané dont le développement est une des priorités de la nouvelle stratégie des moyens de paiements.
- Pour pouvoir apprécier le positionnement de son taux de fraude, il convient de rappeler que le virement instantané est aujourd'hui essentiellement utilisé pour des paiements entre particuliers, via des interfaces de banque en ligne ou d’applications bancaires sur mobile. Ces usages rapprochent ainsi le virement instantané davantage de la carte de paiement (en particulier sur internet), que du virement classique dont les grandes masses correspondent aux flux de paiement des entreprises et des administrations.
- Compte tenu de ce positionnement, le taux de fraude sur le virement instantané apparait comme tout à fait maîtrisé, à 40 € de fraude pour 100.000 € de paiement : il reste à un niveau toujours inférieur à celui de la carte (54 € / 100.000 €), et surtout près de 4 fois inférieur à celui des paiements par carte sur internet, dont il partage pourtant l’essentiel des mécanismes de protection (comme l’authentification forte et le scoring des transactions). Son développement devrait ainsi bénéficier des mesures de sécurité déployés en réponse à la fraude par manipulation présentés précédemment.
L’usage de ce moyen de paiement est appelé à continuer à se développer en 2025, en raison notamment de l’alignement tarifaire avec le virement classique exigé par le règlement européen sur les virements instantanés depuis le 9 janvier dernier, ainsi que de la montée en régime du service wero proposée par un consortium impliquant les grandes banques de France, d’Allemagne et du Bénélux. L’Observatoire se félicite donc de ces résultats tout à fait encourageants en matière de fraude, qui offrent un cadre favorable à son développement.
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Notre quatrième et dernier point d’attention porte sur les paiements par carte, instrument de paiement privilégié des consommateurs français et dont la diversité des cas d’usage justifie la mise en œuvre de mesures appropriées pour les usages les plus vulnérables à la fraude – ce qui exclut aujourd’hui les paiements de proximité, dont les taux de fraude sont maitrisés et stables depuis plus de 10 ans.
Le taux de fraude global sur la carte connaît un léger rebond qui s’explique principalement par la part croissante des transactions sur Internet – proportionnellement plus exposées à la fraude et dont la part dans les paiements passe de 23% en 2023 à 25% au S1 2024 – alors que, dans le même temps, le taux de fraude reflue sur quasiment tous les canaux ; en particulier, le taux de fraude est orienté à la baisse sur les segments identifiés comme les plus vulnérables et sur lesquels l’Observatoire concentre son action :
- Le taux de fraude des paiements par mobile continue de baisser (0,019 % au S1-2024 vs 0,021 % en 2023) après avoir chuté en 2023 : cette tendance, qui se confirme dans le temps, est directement liée au renforcement des outils de maîtrise du risque de fraude, notamment au moment de l’enrôlement de l’utilisateur dans la solution par le recours systématique à une authentification forte du porteur. Ces progrès sont d’autant plus importants que ce moyen de paiement est en plein essor depuis 2019 ; il représente 14% du nombre de paiement par carte de proximité et 20% des paiements sans contact au premier semestre 2024.
- Le taux de fraude sur les paiements à distance non électroniques, aussi appelés MOTO (mail order / telephone order), repart également à la baisse après un rebond en 2023 : ces paiement, qui reposent sur la simple saisie par le commerçant d’un numéro de carte et d’une date d’expiration communiqués par le payeur, font aujourd’hui l’objet d’une attention particulière de la part de l’Observatoire, qui souhaite en réserver l’usage à des cas pour lesquels aucune alternative n’existe et limiter les plafonds de paiement associés, ainsi que proposer des modes de sécurisation innovant (par exemple, introduction d’une forme d’authentification pour les paiements passés par appel téléphonique). Ce canal reste le plus fraudé, mais ne représente qu’une part marginale des paiements par carte (moins de 0,5% des paiements en nombre d’opérations).
- Enfin, le taux de fraude des paiements sur internet continue de baisser sous l’effet de la mise en place de l’authentification forte requise par la réglementation européenne, même si le rythme de cette baisse observée depuis 2020 tend à s’essouffler. D’autres actions conduites par l’Observatoire devraient toutefois entretenir cette tendance à la baisse : d’une part, les actions contre la fraude par manipulation, qui devrait réduire la fraude sur les paiements authentifiés ; et d’autre part, un plan d’actions spécifique sur les paiements assimilables à des prélèvements par carte (dits MIT – merchant initated transactions, pour les abonnements, les paiements à la consommation ou les paiements fractionnés) est en cours pour renforcer les contrôles de cohérence entre les authentifications réalisés par les consommateurs au moment de la souscription du service et les flux de paiement associés.
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Si ces résultats sont très encourageants, il reste absolument nécessaire de poursuivre les efforts de sensibilisation du grand public, en particulier vis-à-vis du risque de fraude au faux conseiller bancaire ou par d’autres formes de manipulation. À cet égard, le déploiement de mécanismes de sécurisation des échanges par les opérateurs téléphoniques, évoqué précédemment, permet de rendre les tentatives des fraudeurs plus facilement repérables, mais cela ne sera pas suffisant pour protéger les utilisateurs si ceux-ci ne sont pas assez informés et vigilants face aux principaux signaux d’alerte :
- La disparition du spoofing n’empêchera pas les fraudeurs de continuer à appeler leurs victimes, avec d’autres éléments pour convaincre celles-ci (par exemple : connaissance du solde de leur compte ou de leurs derniers achats) ; c’est pourquoi il est essentiel de rappeler qu’un banquier n’a jamais besoin de demander des identifiants à un client qu’il a lui-même appelé, ni de lui demander de réaliser des opérations de protection de son compte.
- À défaut de pouvoir usurper les identifiants d’émission de SMS professionnels, les fraudeurs prennent le soin de commencer leurs SMS frauduleux par un nom d’administration ou de marque connue en majuscule. Il est donc essentiel de rappeler aux consommateurs qu’une administration ou une grande entreprise n’envoie jamais de tels SMS (que ce soit à des fins publicitaires ou de communication institutionnelle) depuis un numéro mobile inconnu.
- Les liens insérés dans des sms non sollicités, mais aussi dans des emails ou des bandeaux publicitaires (même sur des pages officiels) doivent être considérés comme potentiellement dangereux ; il faut toujours se rendre sur un site en utilisant un lien issu d’une source fiable.
Slide 9 – Par Denis Beau
Au-delà de la conférence de presse de ce jour, je vous invite à retenir deux dates correspondantes aux prochaines actions de communication de l’Observatoire :
- Le 6 mai 2025 : la Banque de France hébergera une conférence conjointe de l’Observatoire avec le Comité national des moyens de paiement, qui sera l’occasion de présenter plus en détail une étude de veille conduite par l’Observatoire sur l’intelligence artificielle et les outils de mesure du risque de fraude en temps réel ; du côté CNMP, les sujets abordés porteront autour des enjeux de souveraineté pour les paiements en France et en Europe ;
- Le 10 juillet 2025 : nous présenterons lors de la traditionnelle conférence de presse semestrielle le rapport annuel 2024 de l’Observatoire, comportant notamment le point sur les statistiques de fraude annuelles et sur le bilan des actions de l’Observatoire.
Nous vous remercions pour votre attention et nous sommes maintenant à votre disposition pour répondre à vos questions.
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Mise à jour le 21 Janvier 2025