Aux distributeurs automatiques de billets

Il est possible de retirer des espèces auprès de  l’un des 46 249 distributeurs automatiques de billets (DAB) en activité sur le territoire à fin 2022. En France, un retrait en euro au DAB de sa banque est toujours gratuit. En revanche, les retraits dits déplacés – auprès d’un distributeur appartenant à un établissement autre que son teneur de compte – peuvent être facturés (consultez toutes les informations sur les frais bancaires appliqués par les banques). Dans les faits, la grande majorité des banques françaises offrent à leurs clients un certain nombre (par exemple deux ou trois) de retraits déplacés gratuits par mois. Le plafond des retraits est généralement indiqué dans la convention de compte client.    

Aux guichets d’une agence bancaire

Au guichet d’une agence du réseau bancaire d’un client, il est possible de retirer des espèces sur présentation d’une pièce d’identité et des informations du compte bancaire, ou à partir d’une carte bancaire. Outre les conventions établies du compte client, des limites de retrait peuvent être fixées par les agences, du fait de limites de capacité de stockage d’espèces dans les agences ou pour des motifs de sécurité. En particulier, lorsque le montant désiré est élevé, l’agence peut demander au client de prendre rendez-vous et lui facturer le service.       

Avec une carte bancaire, chez un commerçant ou une agence communale qui fournit un service de retrait

Deux modes de retrait possibles dans des commerces existent en France. Ils sont encadrés par le Code monétaire et financier :

Il est possible de retirer des espèces chez un commerçant, sans obligation d’achat associée

Cette opération, qui peut être connue sous l’appellation de « cash-in-shop », est réalisée à partir du compte du client. Environ 25 000 « points de contact » ( 26 956 en 2022) proposent ce service, qui est exclusivement réservé aux clients des banques partenaires du commerçant. Les commerçants offrant ce service en informent généralement leurs clients par une enseigne ou en vitrine. Il est parfois également possible de déposer des espèces à la caisse de ces commerçants.

Par ailleurs, les banques peuvent fixer des planchers et des plafonds de retrait ou de dépôt.

Il est également possible de retirer des espèces à la caisse d’un commerce lors de la réalisation d’un achat

Le montant demandé est débité du compte du client dans le cadre d’un achat par carte bancaire. Cette opération est également dénommée « cashback ». Par exemple, pour un achat d’un montant de 20 euros, il est possible d’être débité de 50 euros par carte bancaire et le commerçant rendra 30 euros en espèces. Par rapport au cas précédent, ce service n’est pas limité aux clients d’une banque en particulier : tous les commerçants sont susceptibles de délivrer ce service même si, en pratique, il demeure peu répandu aujourd’hui. Lorsque ce service est offert par un commerçant, il doit en informer les clients de manière visible et lisible avant le paiement, en précisant son caractère gratuit ou payant.

L’achat par carte bancaire doit être au minimum de un euro et le commerçant peut délivrer jusqu’à 60 euros en espèces.

Le service de retrait d’espèces cash back ne doit pas être confondu avec les programmes de fidélité du même nom, utilisés notamment dans le commerce en ligne et consistant à proposer des réductions au consommateur après l’achat d’un article, via des bons d’achat, ou encore en lien avec des achats par carte chez des commerçants.   

À savoir

Les définitions données ci-dessus concernant ces deux services ont fait l’objet de discussions entre les acteurs concernés et ces définitions ont été validées, au niveau européen, par l’ensemble des acteurs (banques, banques centrales nationales, transporteurs de fonds, organisations de commerçants et de consommateurs, etc.).

La Banque de France suit attentivement l’évolution de l’accessibilité aux espèces pour la population, sur l’ensemble du territoire.

Retrouvez l’actualisation, pour l’année 2022, du Rapport de la Banque de France sur l’accessibilité des espèces au public, publié en juillet 2023