1 La féminisation de la fonction de dirigeant progresse mais le déséquilibre persiste
En 2023, les femmes représentaient plus de la moitié de la population française (52 %), près de la moitié de la population active (49 %), mais seulement 25 % des dirigeants d’entreprise (au sens de mandataire social, cf. annexe 1). Ce dernier chiffre tombe même à 17 % pour les plus grandes structures (entreprises de taille intermédiaire, ETI et grandes entreprises, GE), contre 26 % pour les microentreprises et 19 % pour les autres petites et moyennes entreprises – PME (cf. graphique 1). En pratique, une entreprise peut avoir un ou plusieurs dirigeants. Lorsque l’entreprise est dirigée par une seule personne, il s’agit d’une femme dans 22 % des cas (cf. graphique 2). Lorsqu’il y a plusieurs dirigeants, l’équipe de direction est intégralement féminine dans 6 % des cas, intégralement masculine dans 41 % des cas, et le plus souvent mixte (53 % des cas).
En pratique, une entreprise peut avoir un ou plusieurs dirigeants. Lorsque l’entreprise est dirigée par une seule personne, il s’agit d’une femme dans 22 % des cas (cf. graphique 2). Lorsqu’il y a plusieurs dirigeants, l’équipe de direction est intégralement féminine dans 6 % des cas, intégralement masculine dans 41 % des cas, et le plus souvent mixte (53 % des cas).
La féminisation a augmenté au cours des vingt dernières années, en particulier au sein des ETI et des GE, où les femmes ne représentaient, au début du XXIe siècle, qu’environ 5 % des postes de dirigeants (cf. graphique 1). Mais cette progression reste relativement lente. À ce rythme, il faudrait encore de nombreuses années pour atteindre la parité.
Le déséquilibre femmes-hommes est également marqué dans les entreprises cotées en bourse. Les femmes représentaient ainsi 18 % des postes de président ou de directeur général (DG) des entreprises du SBF 120 en 2022 (contre 7 % en 2017, cf. graphique 3 infra). En considérant uniquement les plus grands groupes du CAC 40 (qui constitue une sous-partie du SBF 120), le mouvement de féminisation est encore balbutiant. D’après le recensement de Ferrary (2024), les femmes n’occupaient que 6,25 % des postes de président ou de DG des entreprises du CAC 40 en 2023 (contre 3,75 % en 2022 et 2,5 % en 2021).
Le législateur a cherché ces dernières années à encourager la féminisation des organes de gouvernance des grandes entreprises. La loi…