Dans un contexte de forte réduction mondiale des échanges commerciaux, les transactions courantes enregistrent un déficit exceptionnel de 43,7 milliards d’euros, contre 7,1 milliards en 2019.
- Malgré la réduction de la facture énergétique, le déficit des biens s’accroît de 13,3 milliards d’euros, en raison notamment de la dégradation du commerce extérieur dans l’aéronautique.
- L’excédent des services, affecté en particulier par la baisse du tourisme international, recule de 7,6 milliards d’euros.
- La Chine devient en 2020 le premier déficit commercial bilatéral de la France, devant l’Allemagne.
- Le solde des revenus se dégrade de 15,8 milliards d’euros, conséquence de la chute des revenus d’investissements.
Le compte financier se solde par des entrées nettes de capitaux de 52,5 milliards d’euros.
- La hausse du déficit des transactions courantes est financée par l’accroissement net des engagements vis‑à‑vis de l’étranger.
- Au sein des opérations financières, les investissements directs nets français à l’étranger se sont élevés à 40,3 milliards d’euros.
La position extérieure se dégrade de 78,7 milliards d’euros.
- À – 695,5 milliards d’euros et compte tenu de la forte contraction du PIB nominal, elle franchit le seuil des – 30 % du PIB, mais reste en deçà du seuil défini par la procédure européenne de déséquilibre macroéconomique (– 35 %).
- Avec la reprise des achats nets de la Banque de France dans le cadre des programmes de l’Eurosystème, la part des titres de dette publique détenue par des investisseurs étrangers passe de 55 % fin 2019 à 52 % fin 2020.