Baisse de la rentabilité depuis 2005 : les banques françaises tirent leur épingle du jeu
Bulletin n°216, article 3. Dans un contexte de taux bas et de renforcement des fonds propres, la rentabilité s’est dégradée pour les banques françaises et européennes entre 2005 et 2016. Si, à l’inverse, le rendement des actifs des banques américaines a retrouvé son niveau d’origine en fin de période après correction des écarts de référentiel comptable, le rendement de leurs fonds propres s’est inscrit également en net repli. Les banques françaises ont été nettement moins affectées que leurs concurrentes européennes par la crise financière de 2008 et celle des dettes souveraines en 2011 et ont amélioré leur efficacité opérationnelle, en particulier depuis 2012. En outre, elles ont, comme les banques américaines, plus que doublé leurs capitaux propres mais leur total de bilan s’est accru plus rapidement. Les banques européennes ont, pour leur part, enregistré une progression plus réduite de leurs capitaux (+ 66 %) et leur total de bilan est resté stable.