Inflation
Le taux médian de l’inflation perçue sur les 12 mois précédents est resté inchangé à 3,1 % en mars. Il s’agit de son niveau le plus bas depuis septembre 2021. Les anticipations médianes d’inflation au cours des 12 prochains mois ont augmenté de 0,3 point de pourcentage pour s’établir à 2,9 %, leur plus haut niveau depuis avril 2024, tandis que les anticipations à trois ans ont légèrement augmenté, de 0,1 point de pourcentage, pour ressortir à 2,5 %, le niveau le plus élevé depuis mars 2024. Les anticipations d’inflation à cinq ans, qui sont publiées pour la première fois ce mois-ci, sont restées inchangées pour le quatrième mois consécutif, à 2,1 %. Pour plus d’informations sur cette nouvelle mesure des anticipations d’inflation, cf. l’encadré intitulé « Anticipations d’inflation à long terme des consommateurs : une vue d’ensemble » dans le Bulletin économique, n° 3, BCE, 2025. Les anticipations d’inflation à l’horizon d’un an, de trois ans et de cinq ans sont ainsi demeurées inférieures aux perceptions du taux d’inflation passé. L’incertitude relative aux anticipations d’inflation pour les 12 prochains mois est demeurée inchangée en mars, à son plus bas niveau depuis janvier 2022. Si l’évolution globale des perceptions et des anticipations d’inflation est restée assez étroitement alignée entre les différents groupes de revenus, au cours des 18 derniers mois, les perceptions et les anticipations d’inflation à court terme pour les quintiles de revenus inférieurs ont été, en moyenne, légèrement supérieures à celles des quintiles de revenus plus élevés. Les participants plus jeunes (18-34 ans) ont continué de déclarer des perceptions et des anticipations d’inflation moins élevées que les participants plus âgés (tranches d’âge 35-54 ans et 55-70 ans), mais dans une moindre mesure que les années précédentes. (Résultats relatifs à l’inflation)
Revenu et consommation
Les anticipations des consommateurs relatives à la croissance du revenu nominal au cours des 12 prochains mois sont restées inchangées, à 1,0 %. Les perceptions relatives à la croissance des dépenses nominales au cours des 12 derniers mois ont augmenté, ressortant à 5,0 %, après 4,9 % en février. Les anticipations relatives à la croissance des dépenses nominales au cours des 12 prochains mois ont baissé, ressortant à 3,4 % en mars, après 3,5 % en février et 3,6 % en janvier. Cette baisse a été observée pour la plupart des groupes de revenu. (Résultats relatifs aux revenus et à la consommation)
Croissance économique et marché du travail
Les anticipations de croissance économique pour les 12 prochains mois ont été stables en mars, à – 1,2 %. Les anticipations relatives au taux de chômage à 12 mois ont diminué pour s’établir à 10,4 %, après 10,5 % en février. S’agissant du taux de chômage futur, les anticipations des consommateurs ont continué de n’être que légèrement plus élevées que les perceptions du taux de chômage actuel (10,0 %), signe que le marché du travail est globalement stable. Les anticipations relatives à la croissance économique et au taux de chômage sont restées globalement stables au cours des quatre derniers mois, fluctuant au sein d’une fourchette étroite. (Résultats relatifs à la croissance économique et au marché du travail)