Depuis le début de l’année 2019, diverses initiatives visant à créer de nouveaux produits ayant vocation à être utilisés comme moyens de paiements ont été lancées par le secteur privé. Deux différences notables par rapport aux crypto-actifs : l’indexation de la valeur de ces nouveaux produits sur un sous-jacent (une ou plusieurs monnaies, une matière première...) et le volume potentiel d’utilisateurs compte tenu des promoteurs de ces initiatives. Ces deux points appellent à une attention particulière, notamment en termes de protection du consommateur et de lutte anti-blanchiment, mais aussi sur de potentielles conséquences systémiques.
La présidence française du G7 a décidé d’ajouter ce thème à son agenda dans le but d’examiner les risques et les opportunités liés aux stablecoins. Elle a à cet effet mis en place un groupe de travail, dont les travaux portent notamment sur l’évaluation de la capacité de ces initiatives à se conformer aux standards les plus exigeants en matière de sécurité et de résilience, qu’il s’agisse de protection du consommateur et des données, de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, de préservation de l’intégrité des systèmes de paiement, de la résilience opérationnelle et cyber, ou de préservation de la stabilité financière. Cette évaluation repose sur une analyse globale des risques, avec l’objectif de parvenir à une approche cohérente au niveau mondial. Le groupe a remis un rapport aux Ministres et Gouverneurs du G7 en octobre 2019.
Le G7 veille à travailler en coopération avec les autres enceintes internationales comme le G20, le CPMI, le FSB, ou le GAFI qui étudient des aspects plus spécifiques des stablecoins.
Documents G7 :
Autres travaux :
Mis à jour le : 29/10/2019 10:07