Aide et FAQ

Aide et foire aux questions

Joint conference by the Research Group of the Basel Committee on Banking Supervision, the Bank for International Settlements and the Centre for Economic Policy Research

Bank for International Settlements
Basel, Switzerland, 15-16 May 2024.
 

184 résultats trouvés pour la recherche :

J’ai émis un virement SEPA à tort : est-il possible d’annuler l’opération ?

Le virement permet, sur la base d’une instruction donnée à votre prestataire de services de paiement (généralement votre banque), de débiter votre compte pour créditer celui d’un bénéficiaire.

Dans le cas d’un virement international, les fonds sont envoyés en dehors de la zone SEPA et, dans la plupart des cas les virements internationaux sont effectués dans une devise étrangère (ex : dollar, yen, …).

Généralement, les virements internationaux sont réalisés via le système SWIFT (Society for WorldWide InterBank Financial Telecommunication).

Dans certaines situations, votre virement peut transiter par une banque correspondante (qui peut aussi être appelée intermédiaire): le transfert de fonds transite alors par une autre banque que la vôtre.

Un particulier, un organisme ou une entreprise peut vous communiquer son RIB lorsque vous lui devez de l’argent et que vous souhaitez régler votre dette par virement.

Vous aurez alors besoin du RIB de ce tiers et plus particulièrement leur IBAN, qui y est présent, afin d’émettre un virement SEPA de votre compte en direction du compte de ce tiers.

Pour en savoir plus sur le virement SEPA, cliquez ici.

À noter :

Soyez vigilant quand vous recevez une facture et un RIB par courriel. L’arnaque au faux RIB est de plus en plus observée. Vérifiez les informations contenues dans le courriel avant d’envoyer l’ordre de virement : faites un contre appel via le numéro habituel connu de votre interlocuteur, vérifiez si le bénéficiaire du virement n’a pas été victime d’une escroquerie, …  Pour en savoir plus, consultez notre question dédiée ci-dessous.

Si vous souhaitez réaliser un virement vers un compte hors de la zone SEPA, il ne s’agira plus d’un virement SEPA mais d’un virement international..
 
Pour en savoir plus, cliquez ici.

Il n’est pas possible d’annuler un virement SEPA instantané à partir du moment où il a été reçu par votre banque du fait du caractère irrévocable des virements.

Il n’y a aucune restriction en vigueur pour transférer des fonds par virement d’un compte bancaire en Ukraine sur un compte bancaire en France ou dans l’Union européenne, si ce n’est la capacité des banques ukrainiennes à traiter l’opération dans la situation actuelle.

Les virements internationaux, c’est-à-dire des virements en provenance d’un pays hors zone Union Européenne (ou zone SEPA), s’appuient sur des schémas dits de « correspondance bancaire », ce qui peut impliquer plusieurs intermédiaires bancaires dans la chaine de transfert pour relier l’établissement de départ et l’établissement d’arrivée des fonds.

Les frais bancaires pour un virement international en devises varient en fonction des banques et des intermédiaires. Avec une banque classique, le prix s’échelonne de 15 à 50 euros pour un transfert de 1 000 euros. Ces frais se composent essentiellement de commissions d’émission, avec parfois un montant forfaitaire (environ 20 euros), d’une commission de change (montant forfaitaire ou pourcentage) et d’une commission de taux majoré (surtaxe sur le cours des devises). Enfin, la banque auprès de laquelle est domicilié le compte du bénéficiaire peut aussi prélever des frais de réception, voire une commission de change.

La banque située en France ou dans l’UE devra procéder, à réception de ces fonds, aux vérifications prévues par la législation en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (contrôle sur l’origine des fonds).

Ne donnez pas suite à cette proposition, qui est caractéristique d’un nouveau type d’arnaque à la remise de chèque.
 
Ne communiquez pas vos données ou documents personnels (nom, adresse, pièce d’identité, bulletin de salaire, justificatif de domicile, relevé d’identité bancaire, etc.).
 
N’encaissez pas le ou les chèques et ne faites aucun virement ni mandat cash ! Allez sans délai signaler les faits à la gendarmerie ou au commissariat de votre lieu de domicile ! Il est indispensable de conserver tous les documents en votre possession (mails échangés avec l’escroc, chèque, etc.) afin de faciliter les investigations.
 
Si vous êtes victime, il faut déposer plainte (pour gagner du temps avant de vous rendre au commissariat ou à la gendarmerie la plus proche de chez vous, vous pouvez vous rendre sur : www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr). Contactez aussi INFO ESCROQUERIES au 0 805 805 817.
 
La récupération des sommes qui ont été détournées est directement liée à l’issue d’une éventuelle procédure judiciaire que vous auriez engagée.
 
Dans ce nouveau type d’arnaque, le fraudeur vous « recrute » via les réseaux sociaux. Il peut aussi s’agir d’un ami qui vous demande « un service ». Votre prétendu emploi (ou le prétendu service à rendre) consiste à encaisser des chèques pour son compte. Ces chèques sont en réalités volés ou contrefaits. Il justifie votre action par différents motifs : il est domicilié à l'étranger, il n’a pas le temps ou il rencontre des problèmes bancaires, et il ne peut pas lui-même encaisser les chèques. Il vous établit même parfois un faux contrat de travail pour vous rassurer ! Il vous demande ensuite de reverser une grosse partie de la somme par virement sur le RIB qu’il vous a fourni. Le delta restant est votre « rémunération » ou votre « commission ».  Quelques jours plus tard, les chèques déposés sur votre compte reviennent impayés. Votre banque, qui vous a avancé les fonds, débite alors cette remise de chèque impayée de votre compte.
 
En effet, dans ce type d’arnaque, le fraudeur profite des délais de traitement des chèques. En France, quand on dépose un chèque, il est crédité quasi immédiatement sur le compte du bénéficiaire (en général à J + 1 du dépôt). Cependant, la convention de compte précise qu’il est crédité sous réserve d’encaissement. Si le chèque revient impayé (car il n’y a pas de provision ou qu’il s’agit d’un chèque volé par exemple), la banque n’est pas avertie immédiatement lors de la remise du chèque. Elle n’est mise au courant que quelques jours après le dépôt du chèque. Dans ce cas, et dès qu’elle le sait, elle annule la remise. Avec ce système de remise de chèque sous réserve d’encaissement, la banque vous avance en réalité les fonds. Le chèque n’est donc réellement crédité que si les fonds sont bien disponibles sur le compte de l’émetteur et que si le chèque est régulier. Les fraudeurs exploitent donc ce délai et ils vous poussent à agir très rapidement. Le fait d’avoir un chèque entre les mains, n’est pas du tout la garantie d’être payé !
 
Résultat : vous avez renvoyé les fonds au fraudeur et votre compte, lui, est dans le rouge !
 

Un virement international peut ne pas être exécuté pour plusieurs raisons. Si vous êtes l’émetteur du virement international, il convient de prendre contact avec votre banque pour en connaître le motif précis et pouvoir ainsi réagir en conséquence.

Par exemple, votre virement peut ne pas être exécuté car :

  • L’ordre de de virement initial n’a pas bien été renseigné. Il peut manquer des éléments : nom du bénéficiaire, motif, adresse, coordonnées bancaires, … : votre interlocuteur habituel au sein de votre banque pourra vous fournir les informations manquantes.
  • Des justificatifs doivent être fournis afin de justifier du motif de l’envoi des fonds.

Si votre virement international est bloqué par un intermédiaire ou par un établissement hors de l’Union Européenne,  votre interlocuteur privilégié reste votre prestataire de service de paiement. Ce dernier fera alors son possible pour se mettre en relation avec le prestataire entrainant le blocage, lui en demander les raisons et vous transmettre tout élément permettant de résoudre cette situation.

Si vous constatez qu’un virement SEPA a été fait depuis l’espace client de votre banque et que vous n’en êtes pas à l’origine, prévenez sans délai votre banque.
 
Dans tous les cas, les virements SEPA non autorisés doivent être signalées dans un délai de 13 mois après le débit.
 
Changez immédiatement le mot de passe d’accès à votre espace client.
 
Vérifiez tous les bénéficiaires de virements qui sont enregistrés ainsi que les éventuelles transactions dont les exécutions sont programmées à plus tard. Informez votre banque en cas d’ajout ou de programmation qui ne serait pas de votre initiative.
 
Votre banque doit rembourser immédiatement le montant de l’opération non autorisée et remettre votre compte dans l’état où il se serait trouvé si l’opération litigieuse n’avait pas eu lieu (remboursement des frais générés par la transaction frauduleuse). Il n’est pas nécessaire d’avoir souscrit une assurance spécifique pour bénéficier de cette disposition légale.
 
En cas de désaccord, la banque doit démontrer que vous avez été particulièrement négligent dans la conservation de vos données bancaires ou que vous avez agi frauduleusement. Ce n’est que si elle apporte cette preuve qu’elle pourra refuser de vous rembourser.
 
Par ailleurs, un dispositif d'authentification forte a été mis en place progressivement par les établissements bancaires depuis septembre 2019.
 
Si votre banque (ou votre prestataire de services de paiement) n’a pas vérifié l’opération au moyen d’une authentification forte, vous n’aurez à supporter aucune conséquence financière si une opération que vous n’avez pas autorisée a été débitée sur votre compte.
 
À noter :
Si l’authentification forte a pour objectif de renforcer la sécurité des paiements en ligne et l’accès à un compte par Internet, la CNIL a néanmoins rappelé, dans une publication du 1er décembre 2021 sur l’authentification forte (ou multifacteur), que ce dispositif n'est pas infaillible car il reste vulnérable à certaines attaques sophistiquées telles que le hameçonnage en temps réel.

Dans la mesure où les montants en EUR et en devise étrangère correspondent à des lignes de crédit distinctes, et sous réserve que les créances concernées respectent par ailleurs les autres critères d’éligibilité de la documentation générale, et notamment de l’Article 89 de la Décision n°2015-01 modifiée, il est possible de déclarer dans ACC2 les créances multidevises sous deux lignes distinctes, indiquant chacune un identifiant de prêt différent et la devise correspondante. Il est en effet désormais possible de renseigner la mention « USD » dans le champ n°12 « CURRENCY », le contrôle d’éligibilité sur ce champ ayant été mis à jour afin d’accepter cette valeur. Il suffit ensuite de ne préparer qu’un seul bordereau de remise avec le montant cumulé EUR, correspondant à la somme du champ n°10 « CURR_BALANCE » (en l’absence de rejets, c’est ce montant qui figurera d’ailleurs sur le CR « OK » transmis suite à votre remise).

Cette solution peut être utilisée sous réserve que l'établissement contrepartie dispose de la capacité technique à facilement rattacher ces deux lignes de crédit au contrat correspondant, en cas de contrôles sur pièces ou de contrôle sur place le nécessitant.

En revanche, l’application ACC2 ne permettant à ce jour la remise de créances ACC Corporate que pour des débiteurs non éligibles dans le cadre permanent de politique monétaire du fait de leur évaluation de qualité de crédit, il n’est pas possible de déclarer une partie de la créance liée au tirage en EUR dans le dispositif TRICP, et l’autre partie liée au tirage en USD dans le dispositif ACC2.