Pour le quatrième mois consécutif, les difficultés d’approvisionnement se tassent, cette fois plus nettement ; elles restent néanmoins élevées dans l’industrie (51 % en août, après 57 % en juillet) et le bâtiment (43 %, après 48 %). La hausse des prix des produits finis ralentit. Les difficultés de recrutement s’établissent à un niveau encore élevé (57 %, après 58 %).
Pour le mois de septembre, notre indicateur d’incertitude repart à la hausse ; les chefs d’ entreprise remontent leurs inquiétudes quant à la problématique énergétique (prix et disponibilité) et au comportement de consommation des ménages, en lien avec l’inflation. L’ érosion des carnets de commande dans le bâtiment et de certaines trésoreries constituent également des signaux de vigilance pour les prochains mois. Dans ce contexte, les chefs d’ entreprise anticipent néanmoins une légère progression de l’activité en septembre.
Après un premier trimestre 2022 marqué par la vague épidémique Omicron et le début de la guerre en Ukraine, la croissance s’est montrée plus dynamique que prévu au deuxième trimestre, pour atteindre 0,5 % par rapport au trimestre précédent. Après avoir été stable en juillet, le PIB augmenterait en août puis en septembre. Dans un contexte toujours très incertain, nous estimons à ce stade que la progression du PIB pour le troisième trimestre 2022, par rapport au trimestre précédent, pourrait s’établir autour de + 0,3 %.