En effet, selon les chefs d’entreprise participant à notre enquête (environ 8 500 entreprises ou établissements interrogés au niveau national entre le 28 juin et le 5 juillet), l’activité au mois de juin est stable dans l’industrie et a légèrement progressé dans les services marchands couverts par l’enquête et le bâtiment.
Pour le mois de juillet, l’activité serait en léger repli dans l’industrie et progresserait modérément dans les services marchands ; elle évoluerait peu dans le bâtiment. Ces perspectives restent toutefois entourées d’une incertitude significative pour chacun des trois grands secteurs.
Dans ce contexte, les difficultés d’approvisionnement se tassent légèrement mais restent élevées dans l’industrie (59 % en juin, après 61 % en mai) et le bâtiment (52 %, après 55 %). Les difficultés de recrutement augmentent significativement (+ 3 points), pour s’établir à 58 %. Cette nouvelle hausse concerne l’ensemble des secteurs mais est plus marquée dans les services. Parallèlement, la part des chefs d’entreprise indiquant augmenter leurs prix de vente se replie pour le deuxième mois consécutif, en lien avec une augmentation jugée moins forte des prix des matières premières.
Après son fort rebond de 2021, le PIB a connu une baisse lors du premier trimestre 2022, touché par les effets de la vague épidémique Omicron et les premières conséquences de la guerre en Ukraine. Après avoir progressé en avril et surtout en mai, le PIB se stabiliserait en juin. Les premières indications suggèrent qu’il serait de nouveau stable en juillet. Nous estimons ainsi à ce stade que la progression du PIB au deuxième trimestre 2022 s’établirait autour de ¼ % par rapport au trimestre précédent.