Points Clefs
Après un mois de mai au ralenti, en raison des nombreux ponts et jours fériés, l’activité économique régionale a été soutenue principalement par les services marchands et le secteur du bâtiment en juin.
Dans l’industrie, la production a légèrement diminué dans un contexte de demande atone. La baisse d’activité a concerné le secteur des autres produits industriels, en particulier l’industrie chimique, la filière caoutchouc plastique et sa branche produits minéraux non métalliques. Le secteur de la fabrication des matériels de transport a en revanche été très dynamique. Les carnets de commandes restent globalement dégarnis. A court terme les industriels prévoient néanmoins une hausse de production.
L’activité et la demande régionales dans les services marchands ont été dans l’ensemble assez vigoureuses. Les secteurs de l’information/communication, de l’informatique, de l’intérim et du transport/entreposage ont enregistré une hausse marquée des prestations. Seul le secteur de l’hébergement/restauration a vu son activité diminuer. A court terme, les chefs d’entreprise restent confiants et anticipent une nouvelle progression de l’activité et de la demande.
Dans le secteur de la construction, les activités ont évolué de façon différente. En forte hausse dans le bâtiment, aussi bien pour les entreprises de gros œuvre que de second œuvre, l’activité s’est inscrite en baisse dans les travaux publics. Les carnets de commandes continuent d’afficher des niveaux opposés selon les corps de métiers : tout juste corrects dans le bâtiment, ils apparaissent très dégarnis dans les travaux publics. A court terme, l’activité globale dans le bâtiment est attendue en légère diminution tandis que dans les Travaux Publics, une faible hausse des mises en chantier est annoncée.
Les entreprises de la région, interrogées sur les potentielles répercussions de la hausse des tarifs douaniers par les Etats-Unis sur leurs activités, ont répondu, pour la grande majorité d’entre elles (93%) ne pas être impactées, 7% déclarent néanmoins un impact négatif. C'est surtout l'incertitude liée à la politique commerciale américaine qui est mise en avant par les chefs d'entreprise ayant déclaré un impact négatif sur leur activité.