Points Clefs
L’activité régionale a légèrement augmenté dans l’industrie, s’est stabilisée dans les services et le bâtiment. Pour le gros oeuvre, le rebond de la construction de maisons individuelles fait suite au recul constaté en mars. Les problèmes d’approvisionnement restent négligeables mais les difficultés de recrutement persistent dans quelques sous-secteurs. Les effectifs progressent dans le bâtiment, ils sont stables ailleurs. Les carnets de commandes se sont améliorés, ils sont toujours jugés insuffisants dans l’industrie, et deviennent satisfaisants dans le bâtiment. La bonne dynamique du secteur industriel de l’armement est toujours soulignée.
Les prix de vente ont peu varié dans les différents secteurs, à l’exception du bâtiment où ils s’inscrivent à nouveau en baisse : depuis quelques mois, nous constatons dans l’ensemble du BTP une stratégie de hausse des volumes par la baisse des prix.
Les trésoreries sont toujours jugées insuffisantes dans les services et restent à un niveau estimé correct dans l’industrie. Selon les anticipations des chefs d’entreprise, l’activité de l’industrie serait baissière en mai, en faible hausse dans le bâtiment et stable dans les services.
Les échanges avec les chefs d’entreprise font état de l’attentisme dans leurs commandes des clients et parfois des pouvoirs publics, de la volonté de préserver les marges et de réaliser des gains de productivité. De vives craintes sur les droits de douane annoncés par les États-Unis sont évoquées, mais très peu de sociétés peuvent fournir des données chiffrées pour le moment sur son impact, sauf dans la fabrication de matériel de transport et la fabricationn de produits électriques et électroniques (seul sous-secteur où prédominent les impacts favorables) où il reste cependant minoritaire. Le coût indirect est difficile à chiffrer. Cette situation accroît le manque de visibilité à l’oeuvre depuis plusieurs mois. Autant que possible, les chefs d’entreprise souhaitent éviter des hausses de prix aux
consommateurs.