Balance des paiements trimestrielle et position extérieure globale de la zone euro : quatrième trimestre 2023

  • Le compte des transactions courantes a affiché un excédent de 240 milliards d’euros (1,7 % du PIB de la zone euro) en 2023, après un déficit de 79 milliards (0,6 % du PIB) un an auparavant 
  • S’agissant des contreparties géographiques, les excédents bilatéraux du compte des transactions courantes les plus importants ont été enregistrés vis-à-vis du Royaume-Uni (187 milliards d’euros) et de la Suisse (66 milliards), les déficits les plus importants étant constatés vis-à-vis de la Chine (120 milliards) et des États membres de l’UE et des institutions de l’UE ne faisant pas partie de la zone euro (34 milliards)
  • Fin 2023, la position extérieure globale affichait des actifs nets de 585 milliards d’euros (4,1 % du PIB de la zone euro)
  • Fin 2023, les entités ad hoc représentaient 11,5 % des actifs financiers de la zone euro et 11,2 % des titres de créance
     

Compte de transactions courantes

Le compte des transactions courantes de la zone euro a enregistré un excédent de 240 milliards d’euros (1,7 % du PIB de la zone) en 2023, après avoir enregistré un déficit de 79 milliards (0,6 % du PIB) un an auparavant (tableau 1). Cette évolution est le fait, principalement, du passage d’un déficit (76 milliards d’euros) à un excédent (246 milliards) au titre des biens, et dans une moindre mesure, d’une augmentation de l’excédent au titre du revenu primaire (de 15 milliards à 28 milliards et d’une baisse du déficit au titre du revenu secondaire (de 166 milliards à 157 milliards). Ces évolutions ont été en partie contrebalancées par une diminution de l’excédent au titre des services (de 148 milliards d’euros à 123 milliards).

L’excédent plus faible au titre des services a principalement résulté du passage d’un excédent de 24 milliards d’euros à un solde équilibré pour les services de transport et à l’accentuation des déficits au titre des autres services aux entreprises (de 43 milliards à 60 milliards) et des autres services (de 43 milliards à 62 milliards), compensés en partie par l’augmentation de l’excédent au titre des services de télécommunication, d’informatique et d’information (de 147 milliards à 163 milliards). 

L’augmentation de l’excédent au titre des revenus primaires s’explique principalement par un excédent plus important au titre des revenus d’investissements directs (de 24 milliards d’euros à 85 milliards), compensé en partie par un accroissement du déficit au titre des revenus des portefeuilles d’actions (de 103 milliards d’euros à 154 milliards d’euros).
 

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